Les patins de François-Louis Tremblay seront difficiles à remplacer
Cinq médailles olympiques. Trois Jeux olympiques d’hiver. Leader stratégique. Champion.
Après que François-Louis Tremblay a officiellement accroché ses patins de courte piste aujourd’hui à l’occasion d’une annonce qui a eu lieu à l’Aréna Maurice-Richard, à Montréal, le Canada a désormais la difficile tâche de trouver quelqu’un pour prendre sa place.
À égalité avec son coéquipier de patinage de vitesse sur courte piste Marc Gagnon et le coureur Phil Edwards, et avec cinq médailles et trois participations olympiques, François-Louis Tremblay, originaire d’Alma (Québec), est au nombre des trois olympiens canadiens les plus décorés chez les hommes.
Mais ce n’est là que ce que l’on voit sur son c.v.
À Salt Lake City, il était le plus jeune membre de l’équipe masculine de patinage de vitesse sur courte piste. À Vancouver, il en était le plus vieux. Son expérience comme olympien a donné de la véritable substance au monde du patinage de vitesse sur courte piste du pays. Mais surtout, sa contribution comme coéquipier a jeté les bases en vue de l’obtention d’encore plus de réussites.
François-Louis Tremblay a été le dernier relayeur de l’équipe médaillée d’or de l’épreuve de relais 5 000 m à Vancouver, qui s’est servie de la désormais célèbre stratégie «Opération Cobra ». Cette stratégie lui a permis, en tant que relayeur, de profiter d’une période prolongée de repos avant de réaliser les deux derniers tours de la course.
Le moment a été magique pour le Canada.
François-Louis Tremblay avait remporté antérieurement la médaille d’argent aux épreuves de 500 m et de relais 5 000 m à Turin 2006, ainsi que l’or à l’épreuve de relais 5 000 m à Salt Lake City 2002.
L’avenir du Canada sur le terrain de jeu est désormais d’autant plus prometteur en raison de ce que François-Louis Tremblay a été en mesure d’accomplir au cours de sa carrière fantastique.