Steve Nash : « Je prends ma retraite »
Steve Nash met un terme à sa brillante carrière de basketball.
Comme garde des Suns de Phoenix, Nash a joué à huit matchs des étoiles. (Photo : Presse canadienne)
Dans une lettre ouverte aux partisans et affichée sur The Players Tribune, la légende canadienne du basketball a officiellement annoncé qu’il se retirait de la compétition. On peut affirmer en toute certitude que Steve est le joueur canadien de basketball le plus décoré.
Steve a laissé une marque considérable sur le sport par sa liste de réalisations longue comme un bras. Il a été huit fois joueur étoile de la NBA, deux fois d’affilée joueur par excellence de la NBA, détenteur du meilleur pourcentage au lancer franc de l’histoire de la NBA, lauréat du trophée Lou Marsh en 2004, membre de l’équipe canadienne de basketball de Sydney 2000 (puis presque de retour à Athènes 2004, mais, malgré la performance qui lui a valu la mention de joueur par excellence de la qualification, le Canada n’a pas réussi à obtenir son billet).
Il a subi une blessure malencontreuse au dos qui l’a cloué sur le banc durant toute la saison de la NBA. C’était la troisième année consécutive où il était forcé de couper court à sa saison, et la question de la retraite s’est imposée.
En bon Canadien, Steve a remercié plusieurs de ses entraîneurs et coéquipiers, les membres de sa famille, ses amis et les partisans qui l’ont aidé à réussir. L’une des personnes pour qui il a montré le plus de reconnaissance est l’olympien Jay Triano, engagé par Steve à titre d’entraîneur-chef de l’équipe canadienne.
Steve occupe actuellement le poste de directeur de l’équipe canadienne masculine sénior qui tentera de se classer pour les Jeux olympiques de 2016 à Rio.
Jay Triano est l’une des nombreuses personnes qui ont aidé Steve à réaliser son plein potentiel. (Photo : Presse canadienne)
« Lorsque j’étais jeune, j’admirais Jay Triano, garde vedette de l’équipe canadienne. Il m’a recruté au secondaire et m’a dirigé aux Jeux olympiques de Sydney. Son amour pour le basketball et sa personnalité compétitive ont toujours été contagieux. Je n’ai eu autant de plaisir qu’à jouer pour lui. Représenter le Canada aux Jeux olympiques a été la plus belle expérience de ma carrière. Et c’est lui qui nous a menés jusque-là. »
Bien qu’il n’ait jamais évolué pour les Raptors de Toronto, comme l’aurait rêvé tant de partisans, l’impact que Steve a eu sur le basketball au Canada ne peut être oublié. Il ne serait pas surprenant qu’il laisse aussi sa marque comme directeur de l’équipe canadienne qui connaît le plus d’améliorations de l’histoire. Il possède d’innombrables expériences à partager avec les jeunes joueurs comme Andrew Wiggins, Anthony Bennett et autres, alors qu’ils cherchent à réussir sur les scènes professionnelle, internationale et olympique.
En 2012, Steve a accepté le poste de directeur de l’équipe canadienne masculine sénior. (Photo : Presse canadienne)
Capitaine Canada mérite des éloges pour tout ce qu’il a fait et tout ce qu’il continuera de faire pour le basketball canadien.
