Une équipe de cyclisme prometteuse pour Rio
L’équipe de cyclisme sur piste canadienne a pris part à une séance d’entraînement au vélodrome de Milton avant de s’envoler pour les Jeux de Rio et tous ses membres semblent être fin prêts à atteindre le sommet de leur forme.
Voici un aperçu de l’amalgame des accros de vitesse sur deux roues.
Hugo Barrette, l’étoile de cet alignement, a eu un parcours riche en rebondissements. Le mardi 27 octobre 2015, le cycliste se blessait lourdement en subissant une sortie de piste lors de son entrainement, alors qu’il roulait à 80 km à l’heure. Souffrant de multiples contusions, d’une commotion cérébrale et d’une légère lacération à la colonne vertébrale, il n’a pas abandonné l’amour pour son sport.
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Trois mois plus tard, il confirmait sa présence aux Jeux olympiques et selon lui, tout est à son avantage dans cette histoire : « J’ai gagné une médaille d’argent à une Coupe du Monde à Hong Kong. Ça fait un bout de temps et c’est un privilège, car en obtenant mon billet pour Rio en janvier, j’ai pu construire mon horaire d’entrainement de manière à être à mon sommet rendu aux Jeux. »
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Du côté féminin, il y a également une constance de performance. Jasmin Glaesser, membre de l’équipe de poursuite féminine qui s’est ornée de bronze à Londres en 2012, décrit l’état actuel de l’équipe : « Il y a beaucoup de nouveaux visages et de différents talents dans l’équipe, nous sommes meilleurs que nous l’étions il y a quatre ans. Notre équipe s’est constamment améliorée dans les récentes années et nous sommes montées sur le podium à chaque Coupe du monde et Championnat du monde dans les quatre dernières années. »
Les épreuves de poursuite ont changé depuis la dernière fois puisque c’est maintenant quatre personnes qui se relayent sur une course de quatre kilomètres au lieu des trois d’il y a quatre ans. Les changements sont excitants pour la Canadienne d’origine allemande, qui ne demande que de nouveaux défis, elle qui croit que son équipe peut aspirer à l’or à Rio.
Une équipe multidisciplinaire
Cette équipe est d’ailleurs formée de formidables athlètes qui se démarquent notamment par leur polyvalence. Georgia Simmerling, qui en sera à sa troisième présence à des Jeux olympiques mais seulement à ses premiers Jeux d’été, fait partie de ce lot talentueux. Avant de s’adonner au sport à deux roues, elle participait aux épreuves de Super-G en ski à Vancouver en 2010 et au ski cross à Sotchi en 2014.
« Je ne pense pas aux autres Jeux olympiques auxquels j’ai participé, précise-t-elle à Olympique.ca. Je me concentre sur mon entrainement et à devenir meilleure en vue de Rio. Je suis arrivée dans cette équipe sur le tard et j’ai immédiatement senti que je n’avais pas une seconde à perdre et c’est toujours le cas. »
Kate O’Brien est également une sportive naturelle. Elle s’est fait prendre de court à Sotchi, alors qu’elle s’est fait mettre sur les lignes de côté quelques semaines seulement avant l’épreuve qu’elle pratiquait, le bobsleigh. Elle a alors rapidement changé le pied sur lequel elle dansait et s’est jointe à l’équipe de vélo. Elle s’est rapidement intégrée et à l’aube de la compétition brésilienne, elle opte pour une approche rationnelle : « C’est la même course, tu te bats contre les mêmes personnes que d’habitude et ce sont les mêmes circuits. Il ne faut pas voir ça différemment. » C’est d’ailleurs une méthode de pensée qui réside dans l’ensemble de l’équipe canadienne.