Dori Yeats a fait le plein de confiance à Rio 2016
En prenant part au match de la médaille de bronze, la lutteuse Dori Yeats s’est assurée de revenir au pays forte d’une expérience inestimable.
Certes, la principale intéressée souhaitait plus que tout rafler une médaille olympique, mais une cinquième position est tout en son honneur et son parcours lui a permis d’affronter les meilleures lutteuses au monde.
« Je suis extrêmement fière de la manière dont je me suis comportée sur le matelas et je crois que j’en ai surpris plusieurs ».
Championne du monde UWW chez les juniors en 2013, Yeats gravit les échelons et gagne en expérience un combat à la fois. C’est donc dans un état d’esprit positif et en quête d’apprentissage que la lutteuse s’est présentée à Rio pour son baptême olympique. « À Rio, je tenais à acquérir le plus d’expérience possible et avec les quatre combats que j’ai livrés, je crois en avoir profité au maximum », a confié la Montréalaise après son dernier affrontement.
Dans son match pour la médaille de bronze, Yeats se mesurait à une ancienne championne du monde et double olympienne, la Suédoise Jenny Fransson. « Pour être honnête, j’étais un peu intimidée par son expérience et puisque c’était mon premier combat contre elle j’ignorais ce qui allait arriver. J’ai donné tout ce qui me restait dans le réservoir et je suis très satisfaite de ma performance ».
Le parcours olympique de la Canadienne lui a permis de se mettre au diapason avec ce qu’elle doit améliorer en vue de ses prochains Jeux. « Je reviens de Rio extrêmement confiante pour l’avenir. Maintenant, je sais exactement ce sur quoi je dois travailler et si ma progression continue à ce rythme, je ne vois pas comment je pourrais perdre ».
À Tokyo dans quatre ans, Dori Yeats espère imiter l’exploit de Carol Huynh et Tonya Verbeek, les seules lutteuses canadiennes décorées à des Jeux. En vertu de son brillant parcours à Rio 2016, la lutteuse de 23 ans vient de faire un pas de géant dans la bonne direction.