Prête pour tous les scénarios possibles, Pendrel pédale jusqu’au bronze
En persévérant, on arrive à tout, même au podium olympique. Parlez-en à Catharine Pendrel, elle en connaît un rayon là-dessus.
Samedi, la Canadienne a procuré au Canada sa 22e médaille des Jeux de Rio, mais le chemin pour s’y rendre ne fut pas de tout repos.
Non seulement la double championne du monde devait se mesurer à 28 autres cyclistes dans cette course de près de 30 km, mais elle a dû aussi redoubler d’efforts. C’est que Pendrel a chuté dans les premiers instants de la course, la laissant avec beaucoup de rattrapage à faire.
« Mon entraineur et moi étions prêts pour tous les scénarios, a-t-elle expliqué. Il m’a rappelé qu’à la Coupe du monde de La Bresse je tirais de l’arrière par près de deux minutes et que j’ai été capable de me hisser jusqu’en deuxième place. J’en étais donc capable. »
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Et c’est exactement ce qu’elle a fait. En plus, c’est sa coéquipière Emily Batty qui la talonnait jusqu’au fil d’arrivée. « C’était le meilleur scénario, si je ne pouvais tenir le coup, c’est Emily qui aurait gagné la médaille pour le Canada. »
Pour Pendrel, cette médaille de bronze a une valeur inestimable : « C’est incroyable. Nous avons travaillé tellement fort au fil des ans mon entraineur, mon équipe, mon mari et moi. Après ma catastrophe à Londres – favorite pour remporter le titre olympique, Pendrel avait pris le neuvième rang —, je me suis dit que j’allais être fière de ma carrière médaille olympique ou non. »
Aujourd’hui, même après toutes ces années, c’est la volonté de Catharine Pendrel qui aura permis à l’athlète de grimper sur le podium de Rio. « J’ai simplement fait du mieux que je pouvais. Je savais que j’avais la force pour y arriver. Il est rare qu’une course se déroule comme prévu. Il faut se retrousser les manches, rester positive et lutter jusqu’à la fin. »