Finaliste au prix Air Canada de l’athlète de l’année : Rosie MacLennan
Les victoires surprises sont parfois les meilleures.
Pour la trampoliniste Rosie MacLennan, la médaille d’or qu’elle a remportée aux Jeux olympiques de 2016 à Rio s’inscrit dans cette catégorie-là.
« Je me souviens d’avoir été plutôt chancelante, surtout pendant ma deuxième routine de la ronde préliminaire », a-t-elle récemment raconté à Olympique.ca. « J’ai bondi mille fois – ou ce qui semblait être mille fois – avant d’entamer la routine proprement dite; j’avais certainement des idées qui me trottaient dans la tête. Malgré cela, j’ai essayé de ne pas perdre de vue pourquoi je pratique et j’adore ce sport, ce qu’il représente comme expérience, en plus d’essayer de réaliser la meilleure routine possible ce jour-là. »
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Rosie a obtenu une troisième place et est ainsi passée en finale. Mais il n’a suffit que d’une routine, effectuée dans une ambiance survoltée pour que Rosie marque l’histoire des Jeux olympiques : elle a remporté la médaille d’or de près d’un demi-point grâce à son pointage uniformément élevé en fonction des trois critères d’évaluation, soit la difficulté, l’exécution et le temps passé dans les airs. Bref, même s’il a pu y avoir une routine plus difficile et mieux exécutée et une concurrente ayant atteint une hauteur supérieure, aucune des concurrentes en finale n’a satisfait aux trois critères aussi bien que Rosie.
« Je sais que quelque 35 millions de Canadiens et de Canadiennes nous encourageaient lorsque nous étions à Rio; je crois d’ailleurs que tous les athlètes mis en nomination pour ce prix en sont certainement dignes. » – Rosie MacLennan
« J’ai été pas mal surprise ce jour-là », c’est ainsi qu’elle décrit sa réaction à la nouvelle qu’elle était devenue la première trampoliniste à avoir remporté deux médailles d’or olympiques consécutives et la première Canadienne à avoir défendu un titre olympique individuel aux Jeux d’été. « Ce n’est certainement pas ce à quoi je m’attendais. Je l’espérais bien et j’ai travaillé d’arrache-pied pour y parvenir, mais je ne m’y attendais pas du tout. Lorsque je réfléchis à cette expérience, cela me comble toujours de joie et de gratitude. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu la partager avec les personnes qui me tiennent le plus à cœur. »
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Personne ne peut blâmer Rosie pour les faibles attentes qu’elle s’impose. Après avoir subi deux commotions cérébrales en 2015, elle s’est demandé si elle serait en mesure de se rendre aux championnats du monde qui ont servi de qualification principale pour les Jeux olympiques. À Rio, elle a décidé de ne pas tenter une routine sans précédent en termes de niveau de difficulté, car elle ne voulait pas courir le risque de blessure.
Rosie cite la réaction de la médaillée d’argent Byrony Page de la Grande-Bretagne comme l’un de moments les plus mémorables de ses jours de gloire, ce qui témoigne peut-être de son caractère.
« Elle était tellement étonnée et cela a dépassé tout ce qu’elle pouvait imaginer. Il suffisait de voir l’expression sur son visage et ses émotions; je suis restée dans les coulisses avec elle et Li Dan pour vivre ensemble la journée », raconte Rosie au sujet de son vif souvenir de ses homologues qui montaient sur le podium, et ce, à leur première participation aux Jeux olympiques.
« Je sais à quel point nous bénéficions du soutien de nos partisans à travers le pays. Voilà pourquoi ce serait incroyable de ressentir ce soutien directement par le biais de leur vote. » – Rosie MacLennan
Depuis son ascension jusqu’à la première marche du podium, Rosie est toujours aussi active. Le mois qu’elle a passé en Grèce pour assister à un colloque d’études supérieures à l’Académie olympique internationale demeure l’un de ses faits saillants.
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« J’étais en compagnie de 22 étudiants venant de 18 pays et dont les études avaient un rapport avec le sport. J’ai vécu une expérience incroyable à marcher sur les terrains olympiques d’origine et à voir où les athlètes prêtaient leur serment lors des Jeux de l’Antiquité », explique-t-elle.
Elle a aussi pris le temps de rendre visite à sa famille dans l’Ouest canadien et de participer à différents événements de bienfaisance. Quoi qu’il en soit, les études et le trampoline continuent de l’interpeller.
« En fait, pour l’an prochain, je vais fixer comme principale priorité de faire ma maîtrise et de reprendre mon entraînement. Certaines choses dans la vie ne changent pas. »
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