Le bronze au softball à Tokyo 2020, un « rêve qui se réalise » pour Équipe Canada

Gagner une médaille olympique, ce n’est pas de la tarte!

Les joueuses de softball d’Équipe Canada l’ont une fois de plus réalisé mardi après avoir remporté une courte victoire de 3-2 au terme de sept manches de travail acharné mardi contre le Mexique dans le match pour la médaille de bronze. Jenna Caira a lancé deux manches et un tiers pour signer la victoire. Savez-vous ce qu’elle a trouvé le plus difficile dans cette victoire?

« C’était de dire au revoir à mes coéquipières aujourd’hui », affirme Caira qui fait partie de l’équipe nationale senior du Canada depuis 2009.

Photo: Mark Blinch/COC

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Après une absence de 13 ans, le softball était de retour au programme des Jeux olympiques à Tokyo 2020. Le sport ne sera pas au menu aux Jeux de Paris 2024, ce qui signifiait que ce tournoi était la dernière occasion de remporter une médaille olympique pour un bon nombre des membres de l’équipe actuelle.

« Aujourd’hui beaucoup de nos joueuses enfilaient leurs crampons pour la dernière fois avec l’équipe nationale et c’était vraiment spécial de pouvoir gagner cette médaille – particulièrement pour elles, mais aussi pour notre pays », indique Kelsey Harshman.

Danielle LawrieKaleigh RafterLauren Regula et Jenn Salling ont fait partie de l’équipe canadienne qui a pris le quatrième rang aux Jeux de Beijing 2008. Ce quatuor de vétérans a joué un rôle important dans les succès de l’équipe à Tokyo.

Photo : Mark Blinch/COC

Salling a frappé un coup sûr, inscrit un point et obtenu un but sur balles dans le match pour la médaille de bronze, affichant une moyenne impressionnante au bâton de .571 et une moyenne de puissance de .929 en six matchs de ce tournoi olympique. Pendant ce temps, Lawrie a signé la victoire en lançant deux manches et un tiers pour conclure la rencontre, retirant notamment les deux dernières frappeuses sur des prises. Âgée de 34 ans, Lawrie est sortie de sa retraite sportive pour enfiler l’uniforme canadien pour ces Jeux et elle n’a pas accordé de point en 11 manches et un tiers de travail.

Parmi les autres performances canadiennes qui retiennent l’attention, il y a celle de Victoria Hayward qui a frappé six coups sûrs, marqué sept points et affiché une moyenne au bâton de .300. Larissa Franklin a accumulé quatre coups sûrs, trois points et une moyenne au bâton de .250.

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Sara Groenewegen a aussi affiché une moyenne au bâton au-dessus de .300 en six présences au bâton, mais on se souviendra davantage de sa performance comme lanceure. Groenewegen a démarré cinq des six matchs du Canada, avec une moyenne de points mérités de 1,05 en 13 manches et un tiers. Caira a aussi été solide à cette position avec une moyenne de points mérités de 1,24 en 11 manches et un tiers.

« C’était certainement un honneur et un privilège de pouvoir remporter cette médaille, particulièrement avec notre groupe actuel, estime Caira. Je suis à court de mots pour décrire le groupe de femmes que nous formons et je sais que les gens à la maison et les gens autour du monde pouvaient le voir dans notre façon de jouer et d’être en relation les unes avec les autres. Pouvoir remporter cette médaille aujourd’hui représente la réalisation d’un rêve. »

La route vers la médaille de bronze du Canada a démarré par une victoire de 4-0 sur le Mexique en lever de rideau du tournoi. Les Canadiennes ont ensuite subi une défaite crève-cœur de 1-0 contre les Américaines, classées premières au monde, dans un match où le Canada a tenu ses rivales en échec jusqu’à la cinquième manche.

Photo by Mark Blinch/COC

Le Canada a frappé un seul coup sûr dans sa défaite contre les Américaines, mais l’attaque a bien rebondi pour vaincre l’Australie 7-1. Le match suivant a été un autre test difficile contre les hôtes japonaises, deuxième équipe au classement mondial, contre qui le Canada perdu 1-0 en prolongation. Cette défaite a relégué les Canadiennes au match pour la médaille de bronze, mais pas avant de conclure la ronde préliminaire en battant l’Italie 8-1.

Après le match, les Canadiennes se sont regroupées au centre du terrain pour vivre ce dernier moment en tant que groupe.

« C’est magnifique de vivre des moments comme celui-ci, mais cela n’aurait pas été possible sans les filles qui jouent l’une pour l’autre, raconte Harshman. Nous voulions simplement prendre ce temps pour penser à tout ce que nous avons dû surmonter pour arriver à ce moment, pour ne jamais l’oublier. »


 [PG1]ENGLISH version had 1.2 innings, she went for 2.1 innings