Les duos d’Équipe Canada s’éteignent en quarts de finale du volleyball de plage à Tokyo 2020
Le sort en a voulu autrement pour les équipes de volleyball de plage d’Équipe Canada à l’occasion de la 11e journée de compétitions aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Le duo composé de Sarah Pavan et Melissa Humana-Paredes s’est incliné 2-1 (15-21, 21-19 et 12-15) aux mains des Australiennes Mariafe Artacho del Solar et Taliqua Clancy en quarts de finale tandis que Heather Bansley et Brandie Wilkerson ont subi un revers de 2-1 (13-21, 21-18 et 11-15) contre les Lettones Tina Graudina et Anastasija Kravcenoka.
Les deux duos canadiens finiront le tournoi à égalité en cinquième place, ce qui égale le meilleur résultat dans l’histoire du Canada chez les femmes aux Jeux. Pavan et Bansley avaient pris la cinquième place à Rio 2016, un résultat que Guylaine Dumont et Annie Martin avaient d’abord enregistré aux Jeux d’Athènes 2004.
Pavan et Humana-Paredes ont connu de la difficulté dès le départ, alors qu’elles ont perdu une manche pour la première fois du tournoi, au compte de 21-15. Le Canada s’est rapidement retrouvé en déficit de 5-1 et n’a jamais pu complètement renverser la vapeur. Les Australiennes n’ont jamais donné à leurs adversaires les ouvertures qui leur auraient permis de trouver leur rythme.
Le Canada a de nouveau tiré de l’arrière tôt en deuxième manche, mais a pu remonter la pente cette fois. L’équipe canadienne s’est dotée d’une avance de 12-8, mais les Australiennes n’ont jamais baissé les bras, remportant les trois points suivants pour s’approcher à un point. Les deux équipes se sont retrouvées à égalité 17-17 et 18-18 avant que les Canadiennes réussissent à s’en tirer avec la victoire.
En troisième manche, l’Australie a encore une fois pris une avance rapide. Les Canadiennes se sont rapprochées à deux points d’écart mais n’ont pu en faire davantage, s’avouant vaincues 15-12 à l’issue de la manche.
Pavan et Humana-Paredes, qui formaient l’équipe la mieux classée encore en lice à Tokyo, ont terminé en tête du classement de leur groupe en ronde préliminaire avec une fiche de 3-0 et elles ont défait les Espagnoles Liliana Fernandez Steiner et Elsa Baquerizo McMillan 2-0 (21-13, 21-13) en huitièmes de finale.
Dans un autre match de quart de finale disputé plus tôt, Bansley et Wilkerson ont eu de la difficulté à trouver leur rythme en première manche. Elles ont toutefois retourné la situation en leur faveur en deuxième manche, l’emportant 21-18.
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Les Lettones ont vite pris l’avance en troisième manche. Le Canada a pu réduire l’écart à 10-8 avant que la Lettonie obtienne les trois points suivants puis, éventuellement, remporte la manche et le match.
« En ce moment, ça fait très mal, a dit Bansley. Je suis déçue de ma performance aujourd’hui. Je pense que ça va prendre du temps avant d’être capable de prendre du recul et d’être fières de ce que nous avons accompli. Je suis tellement reconnaissante d’avoir pu faire le voyage ici et de jouer avec Brandie, et aussi pour les cinq années que nous avons consacré à nous préparer pour ce moment et au cours desquelles nous avons travaillé si fort. »
Bansley et Wilkerson ont pris la troisième place dans leur groupe avec une fiche de 1-2 et elles ont surpris les Américaines Kelly Claes et Sarah Sponcil, classées au troisième rang mondial, au compte de 2-1 (22-24, 21-18 et 15-13) en huitièmes de finale.
Si les équipes canadiennes l’avaient toutes deux emporté en quarts de finale, elles se seraient affrontées en demi-finales. Bien que le résultat obtenu au bout du compte à Tokyo soit décevant, Wilkerson espère que ceci n’est que le début d’une série de bonnes performances du Canada au volleyball de plage dans le contexte des Jeux olympiques.
« C’est magnifique, a lancé Wilkerson. Je suis tellement contente que le monde entier ait vu ça et qu’il s’en souviendra. Nous, les quatre femmes, nous savions depuis longtemps que ça s’en venait. Nous avons investi beaucoup d’efforts depuis des années. Toutes les quatre, nous avons fait des sacrifices financiers, émotifs et sur le plan mental pour concourir à l’échelle mondiale et bien représenter ce pays. J’espère que ça va inspirer les femmes qui font du sport et les Canadiens dans l’ensemble à pratiquer le volleyball de plage comme sport d’été et montrer que notre pays représente une menace pour les autres. »