Le meilleur de 2022 : Summer McIntosh et l’équipe canadienne de natation font le plein de médailles
Depuis les Jeux de Rio 2016, l’équipe canadienne de natation est sur une lancée, menée par celle qui est devenue à Tokyo 2020 l’athlète olympique canadienne la plus médaillée, Penny Oleksiak. Enchaînant les performances historiques en 2022, l’équipe canadienne de natation a remporté 11 médailles aux Championnats du monde FINA à Budapest, sa plus importante récolte de l’histoire.
Alors que les vedettes bien établies ont réalisé les performances attendues, de nouveaux noms se sont aussi fait remarqués et seront à retenir pour les années à venir.
Voyez tous les meilleurs moments de 2022 d’Équipe Canada
L’émergence de Summer McIntosh
Si l’équipe canadienne compte actuellement plusieurs nageuses avec des palmarès bien garnis, cette année, une nouvelle étoile a fait son ascension : Summer McIntosh.
Plus jeune athlète d’Équipe Canada à Tokyo 2020 du haut de ses 14 ans, l’adolescente s’était signalée en prenant le quatrième rang du 400 m style libre.
Ses succès en 2021 n’étaient qu’un prélude à son incroyable saison 2022 lors de laquelle elle a atteint les plus hauts sommets et montré toute l’étendue de sa polyvalence en enchaînant les succès dans différentes épreuves.
En juin, McIntosh est devenue la première nageuse canadienne, tous genres confondus, à gagner deux médailles d’or à une même édition des Championnats du monde FINA. Elle a été couronnée championne du monde au 200 m papillon et au 400 m quatre nages individuel, après avoir entamé la compétition en gagnant la médaille d’argent au 400 m style libre.
« C’est l’un de mes plus grands rêves de devenir championne du monde, particulièrement au 200 m papillon. C’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire, c’est l’une de mes épreuves préférées. »
À cette récolte s’est ajouté le bronze du relais 4 x 200 m libre. En plus de ces médailles, la nageuse a aussi profité de ses premiers Mondiaux pour abaisser trois records du monde junior, soit aux deux épreuves où elle a gagné l’or ainsi qu’au 200 m libre en tant que première relayeuse.
La nageuse de 15 ans a à nouveau fait tourner toutes les têtes un mois plus tard aux Jeux du Commonwealth à Birmingham, en Angleterre. Elle a été l’athlète du Canada remportant le plus de médailles avec un total de six, et ce même si elle a fait l’impasse sur le 200 m papillon. Elle a gagné des médailles d’or au 200 m et au 400 m quatre nages individuel, d’argent au 400 m style libre, au relais 4 x 200 m libre et au relais 4x 100 m quatre nages ainsi que le bronze au relais 4 x 100 m libre. Elle a également profité de l’occasion pour améliorer ses records du monde junior dans les deux épreuves de quatre nages.
Une chose est certaine, c’est que l’avenir semble ensoleillé pour Summer !
Joshua Liendo : un jeune sprinter en pleine ascension
Si les performances de McIntosh s’inscrivent dans la lignée des incroyables résultats obtenus dans les dernières années par les nageuses canadiennes, cette année a marqué le retour du pays sur le podium dans des épreuves masculines.
Après avoir été membre du relais masculin 4 x 100 m libre qui a pris le quatrième rang à Tokyo 2020, Joshua Liendo s’est fait un nom sur la scène internationale cette saison en montant sur le podium à trois reprises à Budapest. Il a mis la main sur le bronze au 100 m papillon et au 100 m libre, en plus d’ajouter la médaille d’argent au relais mixte 4×100 m libre. La cinquième place obtenue au 50 m libre, à 0,04 seconde d’une médaille, laisse aussi présager un bel avenir pour le spécialiste des courtes distances qui a eu 20 ans en août dernier.
Liendo s’est également illustré aux Jeux du Commonwealth gagnant l’or au 100 m papillon et des médailles de bronze au 50 m libre, au relais 4×100 m libre et au relais mixte 4×100 m libre.
Premier nageur noir canadien à remporter une médaille individuelle dans une compétition internationale, la représentation et l’inclusion sont des facteurs de motivation pour Liendo. « [Le fait que je sois le premier noir] ça montre qu’il n’y a pas beaucoup de diversité dans notre sport », a-t-il mentionné dans une entrevue avec Natation Canada, puis ajoutant, « c’est bien d’être un modèle ».
Il a par la suite confié à CBC Sports : « J’aime voir qu’il y a plus de personnes comme moi en natation, c’est important. »
Dans le futur, le nageur vise encore plus de podiums internationaux et rêve d’inspirer d’autres jeunes nageurs et nageuses de minorités visibles à prendre leur place dans le sport.
Penny Oleksiak : un record de neuf médailles en carrière aux Championnats du monde FINA
Devenue l’athlète olympique canadienne ayant remporté le plus de médailles en carrière à Tokyo 2020 l’an dernier, Penny Oleksiak a ajouté un autre titre à son palmarès, soit celui de nageuse ou nageur du Canada ayant gagné le plus de médailles en Championnats du monde FINA de l’histoire.
L’athlète de 22 ans compte maintenant un total de neuf médailles remportées aux Mondiaux aquatiques après avoir remporté quatre médailles dans des épreuves de relais à Budapest : l’argent au relais féminin 4×100 m libre et au relais mixte 4×100 m libre, ainsi que le bronze au relais féminin 4×200 m libre et au relais féminin 4×100 m quatre nages. Tout comme elle l’avait fait à Tokyo, elle a une fois de plus pris le quatrième rang au 100 m libre, terminant à 0,06 seconde du bronze.
La constance de Kylie Masse
Les neufs podiums d’Oleksiak à des Mondiaux FINA la place en tête du classement, mais une de ses coéquipières suit non loin derrière au chapitre du nombre total de médailles en carrière. Kylie Masse, une habituée des podiums dans les épreuves de dos, a ajouté trois médailles à sa collection aux Championnats du monde 2022 pour porter son total à huit : l’or au 50 m dos, l’argent au 100 m dos et le bronze au relais féminin 4 x 100 m quatre nages.
Plus tard dans l’été, la nageuse de 26 ans a récolté cinq médailles aux Jeux du Commonwealth à Birmingham : l’or au 50 m dos et quatre médailles d’argent (100 m dos, 200 m dos, relais féminin 4 x 100 m quatre nages, relais mixte 4 x 100 m quatre nages).
Une chose est certaine, c’est qu’encore une fois, les nageuses et nageurs canadiens seront à surveiller au cours des prochaines années !