Étoiles montantes d’Équipe Canada à surveiller en route vers Paris 2024
Le Canada a offert une solide prestation conduisant à une récolte record de médailles aux Jeux de Tokyo 2020, mais il y a aussi eu de nombreux athlètes qui ont attiré notre regard et qui nous font déjà rêver pour les années à venir.
Avec la tenue des Jeux de Paris 2024 dans trois ans seulement, nous avons cru bon de souligner l’ascension de quelques jeunes talents au sein d’Équipe Canada.
Julia Grosso, Jordyn Huitema, Jayde Riviere – Soccer
Avant son but en or (littéralement) en finale du soccer féminin, la joueuse de milieu de terrain de 20 ans Julia Grosso était une des trois plus jeunes membres de la formation canadienne avec Jayde Riviere et Jordyn Huitema. Jouant un rôle limité à ce tournoi olympique, le trio a démontré des étincelles prometteuses pour un avenir très brillant avec le Canada aux prochains Jeux olympiques.
Le but de Grosso qui a scellé l’issue de la finale contre la Suède confirmait la victoire de 3-2 des Canadiennes à la séance de tirs et a inscrit son nom dans l’histoire du soccer canadien. Ce moment a aussi démontré que la prochaine vague de talents était prête à livrer la marchandise dans les moments clés sur la scène internationale.
Trevor Jones – Aviron
Après avoir décroché deux titres aux Championnats du monde des moins de 23 ans de World Rowing en 2017 et 2018, Trevor Jones y allait d’une première présence aux Jeux olympiques en skiff masculin à Tokyo. Remportant sa vague de qualification avec aisance, le rameur de 23 ans a tenu son bout parmi l’élite olympique, terminant deuxième de son quart de finale avant de passer en finale B.
Parmi les plus jeunes participants de son épreuve, Jones a pris le troisième rang de la finale B et termine ses premiers Jeux olympiques au neuvième rang.
Camryn Rogers, Justyn Knight, Pierce LePage – Athlétisme
Une poignée d’athlètes a fait une première apparition olympique sur la piste et la pelouse du Stade olympique de Tokyo avec de solides performances qui ont mis la table pour les Jeux de Paris 2024.
Camryn Rogers, 22 ans, a démontré sa force au monde entier en finale féminine du lancer du marteau. Médaillée d’or des Championnats du monde des moins de 20 ans de World Athletics en 2018, Rogers n’a eu besoin que d’un lancer pour accéder à la finale. Son jet de 74,35 mètres en finale lui a ensuite valu la cinquième place à Tokyo.
Sur la piste, Justyn Knight, 25 ans, a tenu tête aux meilleurs dans la course de 5000 mètres, prenant le septième rang de l’épreuve. Le spécialiste du décathlon Pierce LePage, aussi âgé de 25 ans, a poursuivi sa progression, réalisant une autre cinquième place à Tokyo, comme il l’a fait aux Championnats du monde de World Athletics 2019, réalisant une marque personnelle de 8604 points.
Summer McIntosh – Natation
Alors que la vague canadienne déferlait à la piscine du Centre aquatique de Tokyo, Summer McIntosh a démontré aux Canadiens de partout au pays pourquoi le monde de la natation s’enthousiasmait autant à son égard quand elle a pris le quatrième rang du 400 m style libre féminin.
Âgée de 14 ans seulement, la plus jeune membre d’Équipe Canada à Tokyo a déjà démontré qu’elle peut figurer au sein d’une équipe canadienne dominante et devenir une étoile du podium à Paris. Elle n’aura alors que 17 ans.
Sarah Douglas – Voile
Sarah Douglas a vécu son baptême olympique à l’épreuve de Laser Radial et elle n’a pas déçu, se qualifiant pour la course pour les médailles et y prenant le sixième rang, soit le meilleur résultat pour une femme canadienne dans une épreuve olympique individuelle de voile.
Elle détient déjà une médaille d’or des Jeux panaméricains de Lima 2019 et avec Paris 2024 déjà dans son viseur, elle peut certainement aspirer à un podium à ses deuxièmes Jeux olympiques.
Aaliyah Edwards, Shaina Pellington, Laeticia Amihere – Basketball
L’équipe féminine de basketball peut ne pas avoir été en mesure de démontrer son grand potentiel au-delà de la phase préliminaire à Tokyo, mais l’expérience vaudra son pesant d’or en route vers Paris 2024.
Des joueuses comme les attaquantes Aaliyah Edwards et Laeticia Amihere et l’arrière Shaina Pellington, qui ont joué différents rôles au sein de l’équipe canadienne dans ces matchs de phase préliminaire, chercheront à tirer des leçons de leur parcours trop court aux Jeux de Tokyo 2020, quand elles mettront leur campagne de qualification pour Paris 2024 en branle d’ici trois ans.