Sports équestres – Saut d’obstacles

Résumé du sport

Sports équestres – Saut d’obstacles à Paris 2024

Sites de compétition : Château de Versailles

Date des compétitions : 2, 3, 5 et 6 août (Jours 7, 8, 10 et 11) 

Épreuve : 2 (2 mixtes)

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Sans doute la plus connue des disciplines équestres, le saut d’obstacles est disputé sur un parcours technique parsemé de 12 à 15 obstacles de diverses formes et dimensions : rivières, faux murs de pierre, rails parallèles, triples-barres, etc. 

Les cavaliers et leurs montures sont pénalisés pour les fautes qui sont commises chaque ronde. Quatre pénalités seront décernées si un obstacle est renversé pendant un saut ou si la distance n’est pas complètement franchie à l’occasion d’un saut au-dessus d’une rivière ou la première fois qu’une monture montre des signes de désobéissance (par exemple, en refusant de sauter). Un deuxième incident de désobéissance mènera à l’élimination, tout comme une chute de la monture ou de l’athlète. 

Le parcours doit être négocié dans un délai prescrit, un point de pénalité étant attribué par seconde excédentaire. L’objectif est de terminer avec un minimum de pénalités.

Les épreuves par équipes et individuelles se déroulent séparément et chacune des épreuves commence par une ronde de qualification, suivie d’une ronde finale. L’épreuve par équipes a lieu d’abord et est suivie de l’épreuve individuelle. Les pénalités imposées au cours de la ronde de qualification sont effacées en vue de la finale. Les égalités au podium sont rompues par barrage dans les deux épreuves.

Le Canada en saut d’obstacles aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)

Deux des cinq médailles composant la récolte totale canadienne ont été remportées à Beijing 2008. Eric Lamaze y devient le premier cavalier canadien à décrocher la médaille d’or individuelle quand il a vaincu le Suédois Rolf-Göran Bengtsson en barrage. Il venait de remporter la médaille d’argent de l’épreuve par équipes en compagnie d’Ian Millar, Jill Henselwood et Mac Cone. Pour sa part, Millar décrochait, à 61 ans, un premier podium à sa neuvième participation aux Jeux. 

Il établira un record olympique en participant à ses dixièmes Jeux quatre ans plus tard à Londres 2012. Lamaze est plus tard devenu le cavalier le plus titré de l’histoire olympique canadienne en remportant la médaille de bronze de l’épreuve individuelle de saut d’obstacles à Rio 2016, avec un résultat décidé par un barrage à six compétiteurs.

Le Canada a gagné sa première médaille d’or olympique en saut d’obstacles à Mexico 1968 grâce à James Elder, James Day et Thomas Gayford. Il s’agissait d’une deuxième médaille olympique en carrière pour Elder, qui avait gagné le bronze au concours complet en 1956. Médaillé d’argent à Montréal 1976, Michel Vaillancourt fut quant à lui le premier médaillé individuel canadien en sports équestres.

Histoire du saut d’obstacles olympique 

Le saut d’obstacles a été intégré au programme olympique pour la première fois aux Jeux de Paris en 1900. C’est la seule fois que cette discipline a été présentée jusqu’à ce que les sports équestres effectuent un retour permanent à Stockholm 1912, où une épreuve de saut d’obstacles par équipes a été disputée, de même qu’une épreuve individuelle. 

Pendant les quelques premières décennies qui ont suivi, seuls les officiers militaires masculins ont pu prendre part aux épreuves équestres olympiques. À Helsinki 1952, les épreuves équestres ont pu être disputées par les civils. Les femmes ont participé pour la première fois à une compétition olympique de saut d’obstacles en 1956. Cette année-là, les épreuves équestres ont eu lieu au mois de juin à Stockholm, à l’écart des autres sports olympiques qui ont été tenus en novembre à Melbourne, parce que l’Australie avait des lois strictes en matière de quarantaine pour les chevaux.