Deux mascottes des Jeux de Rio 2016

Les mascottes des Jeux olympiques d’été : elles nous amusent depuis 1968

Les mascottes donnent un côté ludique aux Jeux olympiques d’été depuis 1968.

La toute première mascotte, bien qu’elle n’ait pas été officielle, était baptisée Schuss. Skieur abstrait aux couleurs de la France (bleu, blanc, rouge), devait être le symbole des Jeux de Grenoble, en 1968.

Schuss, la mascotte non-officielle des Jeux de Grenoble, en 1968.

Il a fallu attendre quatre autres années aux Jeux olympiques d’été pour voir la première mascotte officielle. Depuis, plusieurs mascottes ont représenté des animaux emblématiques du pays qui accueillait les Jeux. D’autres ont été des personnages inventés pour l’occasion. Jetons un coup d’oeil aux mascottes qui ont apporté humour et réconfort lors des Jeux olympiques d’été.

Munich 1972

Waldi est un dachshund, un animal très populaire en Bavière, région qui a accueilli les Jeux de Munich, en 1972. Ce chien est reconnu pour son endurance, sa ténacité et son agilité; des qualités importances pour tous les athlètes olympiques. La mascotte a été créée lors du party de Noël du comité d’organisation des Jeux de Munich. Les invités avaient alors reçu des crayons, du papier et de la pâte à modeler pour imaginer la mascotte.

Montreal 1976

Amik, la mascotte des Jeux de Montréal, en 1976.

La première présentation des Jeux olympiques au Canada a eu lieu à Montréal, en 1976. Le castor a alors joué les rôles d’animal emblématique du Canada et celui de mascotte pour les Jeux. Une compétition nationale avait été organisée afin de déterminer le nom du castor, qui a finalement été surnommé Amik.

Moscou 1980

Misha était la mascotte des Jeux de 1980 à Moscou. Le nom complet de l’ours est en fait Mikhail Potapych Toptygin. En Russie, l’ours est une figure populaire des contes, chansons et poèmes. La ceinture de Misha représente les couleurs des anneaux olympiques, tandis que la boucle symbolise les anneaux mêmes. Lors de la cérémonie de clôture, un Misha géant attaché à des ballons s’est envolé en disant au revoir à la foule de 100 000 spectateurs.

Regardez : Cérémonie de clôture des Jeux de Moscou 1980

Sotchi 2014 avait d’ailleurs fait un clin d’oeil (c’est le cas de le dire) à Misha lors de sa cérémonie de clôture.

Los Angeles 1984

Sam, la mascotte des Jeux de 1984 à Los Angeles. (Photo : CIO)

La mascotte des Jeux de 1984 à Los Angeles était tout d’abord un ours, parce que l’animal se trouve sur le drapeau de la Californie. Il a toutefois été remplacé par Sam l’aigle à tête blanche parce que l’ours avait déjà servi aux Jeux de 1980 à Moscou. Au Japon, un dessin animé mettant en vedette Sam a été diffusé d’avril 1983 à mars 1984. L’émission suivait les péripéties de Sam le détective qui se servait des anneaux olympiques de son chapeau pour se sortir du pétrin.

Séoul 1988

Hodori, mascotte des Jeux de Séoul, en 1988.
Hodori, mascotte des Jeux de Séoul, en 1988.

Hodori le tigre était la mascotte des Jeux de Séoul 1988. Le tigre est un animal populaire dans les légendes et l’art coréen, en plus d’être souvent associé à la bravoure, l’humour et la noblesse. Hodori portait un chapeau traditionnel coréen, le sangmo, avec un ruban formant un S pour Séoul. Le comité d’organisation a jeté son dévolu sur le tigre parmi trois autres finalistes : un lapin, un écureuil et un duo de canards mandarins. Le pendant féminin de la mascotte s’appelait Hosuni, mais on l’a peu vue.

Barcelone 1992

Cobi, la mascotte des Jeux de Barcelone, en 1992.

La mascotte des Jeux de 1992 à Barcelone était Cobi, un chien de montagne des Pyrénées à l’allure humaine. Le style cubique de la mascotte et son veston très large n’ont pas fait l’unanimité à sa première apparition. L’émission La Troupe de Cobi a été créée en Espagne pour faire la promotion de la mascotte et des Jeux de Barcelone. La série de 26 épisodes suivait les aventures de Cobi et de ses amis.

À regarder : La troupe de Cobi

Atlanta 1996

Izzy, la mascotte des Jeux d’Atlanta, en 1996.

Izzy est unique parce qu’elle ne s’inspire ni d’un animal, ni d’un humain, ni d’un objet. La mascotte des Jeux de 1996 à Atlanta se décrit comme le résultat de la technologie de l’information. Izzy a tout d’abord porté le nom de « Whatizit » avant d’être renommée par les enfants d’Atlanta à la suite des critiques mitigées à sa présentation qui a forcé quelques modifications. On peut voir les cinq anneaux olympiques à différents endroits sur son corps et Izzy a été le personnage principal du jeu vidéo «Izzy’s Quest for the Olympic Rings».

Sydney 2000

De gauche à droite, Syd, Olly et Millie, les mascottes des Jeux de 2000 à Sydney. (Photo : CIO)

Pour la première fois aux Jeux de 2000 à Sydney, il y aura trois mascottes. Syd est un ornithorynque, Olly un kookaburra et Millie un échidné. Les noms Syd, Olly et Millie font référence à Sydney, aux Olympiques et au nouveau millénaire et les trois animaux symbolisent l’eau, l’air et la terre. Si vous vous demandiez pour quelles raisons un koala ou un kangourou n’ont pas été choisis, c’est parce qu’il y avait des restrictions afin de présenter des animaux symboliques, mais moins connus.

Athènes 2004

Phevos et Athena, les mascottes des Jeux de 2004 à Athènes. (Photo : CIO)

Phevos et Athena faisaient référence aux deux Dieux d’Olympe: Apollo (aussi connu sous le nom de Phoebos) et Athena. Les deux mascottes d’Athènes 2004 sont frère et soeur. Elles représentent le lien entre la Grèce antique et les Jeux olympiques modernes. Leur forme représente daidala, une poupée en terre cuite datant du 7e siècle av. J.C.

Beijing 2008

De gauche à droite, Beibei, Jingjing, Huanhuan, Yingying et Nini, les mascottes des Jeux de 2008 à Beijing. (Photo : CIO)

Les cinq mascottes des Jeux de 2008 à Beijing représentent chacune un élément naturel incarné par un animal, sauf une. Beibei le poisson représente l’eau. Jingjing le panda représente la forêt. Yingying l’antilope du Tibet symbolise la terre. Nini l’hirondelle fait référence au ciel. Huanhuan est la seule mascotte qui ne s’inspire pas d’un animal. Il représente le feu et l’esprit olympique. Les mascottes étaient surnommées les Fuwa, ce qui se traduit par « poupées porte-bonheur ». Leur nom forme la phrase Bienvenue à Beijing (Bei Jing Huan Ying Nin).

Londres 2012

La mascotte des Jeux de Londres en 2012, Wenlock, en compagnie de la mascotte des Jeux paralympiques, Mandeville.

Lors des Jeux de 2012 à Londres, les mascottes des Jeux olympiques et paralympiques ont été dévoilées en même temps pour la deuxième fois de l’histoire. L’histoire veut que Wenlock ait un look métallique parce qu’il est né de l’une des dernières gouttes utilisées dans la construction du stade olympique. Sa tête a la même forme que le stade. Elle est couronnée d’un phare semblable à celui des légendaires taxis de Londres et les trois pointes symbolisent le podium. Aux poignets, Wenlock porte des bracelets aux couleurs des anneaux olympiques.

Rio 2016

À lire  : La mascotte des Jeux olympiques de Rio dévoilée

Vinicius mascotte des Jeux de Rio 2016
Vinicius rencontre des gens pendant le carnaval au Sambodrome à Rio de Janeiro. (Photo: AP/Silvia Izquierdo)

Le nom de Vinicius fait référence au musicien brésilien, Vinicius de Moraes. La mascotte est un mélange de plusieurs animaux brésiliens: l’agilité du chat, les aptitudes équilibrés du singe et la grâce de l’oiseau. Après le dévoilement de la mascotte au public, il y a eu un vote pour son nom. Vinicius et Tom ont été les deux options les plus populaires, devançant Oba et Eba ou Tiba Tuqe et Esquindim.

Tokyo 2020

Les mascottes de Tokyo 2020 « Miraitowa », à gauche, et la mascotte paralympique « Someity », à droite, posent pour les photographes à Tokyo le 22 juillet 2018. Le design des deux mascottes ont été sélectionnés par les écoliers de partout au Japon. (AP Photo/Eugene Hoshiko)

Rencontrez Miraitowa (et son acolyte paralympique Someity). Traditionnelle et futuriste, la mascotte vise à représenter le vieux et le nouveau par le concept de « l’innovation par l’harmonie ». Lors du concours pour le design des mascottes, le comité d’organisation a reçu 2042 choix. De ce groupe, trois duos de finalistes pour les mascottes olympiques et paralympiques ont été soumis au vote des élèves japonais dans près de 17 000 écoles du pays. Chaque classe dans le pays avait droit à un vote. Le duo gagnant a reçu plus de la moitié des votes (109 041 sur un total de  205 755 classes).