Les casques des skeletoneurs canadiens sont géniaux
Parfois, ce qui couvre notre crâne est aussi important que ce qu’il y a dedans.
Bien sûr, des années d’entraînement et d’expérience sont nécessaires avant de devenir olympien en skeleton. Mais quand on dévale la pente à des vitesses hallucinantes, le casque n’aide pas qu’à se protéger de blessures graves, mais aussi à envoyer un message à tous en leur montrant qui on est vraiment.
Que nous disent les casques des skeletoneurs canadiens à PyeongChang 2018 à propos de ceux qui les portent fièrement? Voyez par vous-même!
Kevin Boyer
L’athlète de 24 ans, originaire de Sherwood Park, file à toute allure sur la piste de skeleton portant une œuvre Haida remarquable, en l’occurrence un castor. Dans sa préparation pour PyeongChang, son casque portait aussi les mots « mom and dad » (maman et papa).
Dave Greszczyszyn
Le vétéran de l’équipe, Dave Greszczyszyn, était surnommé (cela va de soi) « the Grizz » au secondaire. Évidemment, son casque est à l’effigie d’un féroce grizzly. On y trouve aussi les mots « True north, strong and free » (tirés de l’hymne national) à l’arrière de son casque, pour la chance.
Barrett Martineau
Le thème de l’ours revient avec Barrett, car son casque met en valeur un ours polaire pas tout à fait amical. Lequel des casques de Barrett ou de Dave l’emporterait s’ils en venaient aux griffes?
Jane Channell
Non seulement la fameuse descente de John Montgomery à Vancouver 2010 a inspiré Jane à se lancer dans cette discipline, mais le slogan de ces Jeux : « With glowing hearts », lui a aussi inspiré le design de son casque. En effet, il s’agit bien d’une cage thoracique et d’une feuille d’érable en flammes à la place du cœur.
Mirela Rahneva
Mirela a beaucoup souffert du décès de sa mère Valentina, emportée par le cancer l’été dernier. Mais celle qui en est à ses premiers Jeux a utilisé cette tragédie pour en tirer de l’inspiration, et elle a demandé à ce que son casque rende hommage à la femme qui lui avait tant donné.
Elisabeth Vathje
Elisabeth a demandé à son dessinateur de lui créer le design le plus canadien possible. En voyant tout le tartan et de toutes les feuilles d’érable qui y figurent, on peut dire que c’est pari tenu.