Photo/David Jackson
Photo/David Jackson

Les casques des skeletoneurs canadiens sont géniaux

Parfois, ce qui couvre notre crâne est aussi important que ce qu’il y a dedans.

Bien sûr, des années d’entraînement et d’expérience sont nécessaires avant de devenir olympien en skeleton. Mais quand on dévale la pente à des vitesses hallucinantes, le casque n’aide pas qu’à se protéger de blessures graves, mais aussi à envoyer un message à tous en leur montrant qui on est vraiment.

Que nous disent les casques des skeletoneurs canadiens à PyeongChang 2018 à propos de ceux qui les portent fièrement? Voyez par vous-même!

Kevin Boyer

Le skeletoneur canadien, Kevin Boyer, participe aux rondes de qualification au Centre de glisse d’Alpensia lors des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 en Corée du Sud. Jeudi 15 février 2018. (Photo : David Jackson)

L’athlète de 24 ans, originaire de Sherwood Park, file à toute allure sur la piste de skeleton portant une œuvre Haida remarquable, en l’occurrence un castor. Dans sa préparation pour PyeongChang, son casque portait aussi les mots « mom and dad » (maman et papa).

Dave Greszczyszyn

Le Canadien Dave Greszczyszyn entame sa première descente lors de la compétition de skeleton des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 en Corée du Sud. Jeudi 15 février 2018. (Photo : AP Photo/Andy Wong)

Le vétéran de l’équipe, Dave Greszczyszyn, était surnommé (cela va de soi) « the Grizz » au secondaire. Évidemment, son casque est à l’effigie d’un féroce grizzly. On y trouve aussi les mots « True north, strong and free » (tirés de l’hymne national) à l’arrière de son casque, pour la chance.

 

Barrett Martineau

Le Canadien de l’équipe de skeleton, Barrett Martineau, participe aux rondes de qualifications lors des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 en Corée du Sud. Jeudi 15 février 2018. (Photo : David Jackson)

Le thème de l’ours revient avec Barrett, car son casque met en valeur un ours polaire pas tout à fait amical. Lequel des casques de Barrett ou de Dave l’emporterait s’ils en venaient aux griffes?

Jane Channell

La Canadienne Jane Channell s’élance dans une descente d’entraînement aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 en Corée du Sud. Mardi 13 février 2018. (Photo : AP Photo : Michael Sohn)

Non seulement la fameuse descente de John Montgomery à Vancouver 2010 a inspiré Jane à se lancer dans cette discipline, mais le slogan de ces Jeux : « With glowing hearts », lui a aussi inspiré le design de son casque. En effet, il s’agit bien d’une cage thoracique et d’une feuille d’érable en flammes à la place du cœur.

Mirela Rahneva

La Canadienne Mirela Rahneva tient son casque, en l’honneur de sa mère, Valentina, après avoir été nommée à l’équipe de skeleton à Calgary. Mercredi 24 janvier 2018. (LA PRESSE CANADIENNE : Jeff McIntosh)

Mirela a beaucoup souffert du décès de sa mère Valentina, emportée par le cancer l’été dernier. Mais celle qui en est à ses premiers Jeux a utilisé cette tragédie pour en tirer de l’inspiration, et elle a demandé à ce que son casque rende hommage à la femme qui lui avait tant donné.

Elisabeth Vathje

L’athlète canadienne de skeleton, Elisabeth Vathje, montre le design de son casque avant les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 en Corée du Sud. (Photo : David Jackson)

Elisabeth a demandé à son dessinateur de lui créer le design le plus canadien possible. En voyant tout le tartan et de toutes les feuilles d’érable qui y figurent, on peut dire que c’est pari tenu.