12 athlètes d’Équipe Canada qui ont participé aux Jeux olympiques d’hiver et d’été
La plupart des gens (athlètes olympiques inclus!) ont une préférence entre l’été et l’hiver. Cependant, aux yeux de ces 12 athlètes, ces deux saisons ont leurs attraits, ayant participé aux Jeux olympiques d’été et d’hiver.
Voici un tour d’horizon des membres d’Équipe Canada qui ont réalisé ce doublé olympique bien spécial.
Clara Hughes (Cyclisme sur route/patinage de vitesse)
Clara Hughes a remporté six médailles olympiques dans ses deux sports. Cet impressionnant total fait d’elle la seule athlète au monde à avoir remporté plus d’une médaille autant aux Jeux d’été qu’aux Jeux d’hiver.
À ses débuts olympiques à Atlanta 1996, elle a remporté deux médailles de bronze, à la course sur route et au contre-la-montre. Mais ce n’était là que le début du formidable héritage qu’elle entendait nous laisser.
Après les Jeux de Sydney 2000, Hughes a participé à trois Jeux d’hiver d’affilée en patinage de vitesse sur longue piste. À Salt Lake City 2002, elle a raflé le bronze au 5000 m. Quatre ans plus tard à Turin, elle a décroché l’or au 5000 m ainsi que l’argent en poursuite par équipes.
Hughes a été la porte-drapeau d’Équipe Canada à la Cérémonie d’ouverture des Jeux de Vancouver 2010 et, pour rendre cette expérience à domicile encore plus spéciale, elle a mis la main sur une autre médaille de bronze au 5000 m.
Son parcours olympique ne s’est toutefois pas arrêté là. Dans le but de se donner un autre défi à relever, elle a renoué avec le cyclisme sur route et elle s’est qualifiée pour les Jeux de Londres 2012, où elle a pris la cinquième place au contre-la-montre.
Ses performances spectaculaires ne sont pas passées inaperçues. Parmi les honneurs que Hughes a reçus, il y a l’Ordre du Canada, une étoile sur l’Allée des célébrités canadiennes et une place au Panthéon des sports canadiens.
Georgia Simmerling (Ski alpin/ski cross/cyclisme sur piste)
Entendre le rugissement de la foule au moment où Équipe Canada a fait son entrée à la Cérémonie d’ouverture des Jeux de Vancouver 2010 : voilà une sensation que Georgia Simmerling n’oubliera jamais. C’est toutefois sa polyvalence à titre d’athlète qui la rend inoubliable. Simmerling a établi une première canadienne quand elle a concouru dans trois sports différents à l’occasion de trois Jeux olympiques.
À Vancouver 2010, elle a fait du ski alpin. Un an plus tard, elle est passée au ski cross et elle a réussi à se qualifier pour ses deuxièmes Jeux olympiques d’hiver, à Sotchi 2014.
Cependant, après avoir subi une fracture au poignet dans une course de ski cross aux Championnats du monde de 2015, elle a entrepris un parcours vers les Jeux olympiques d’été. Elle a commencé à s’entraîner au cyclisme sur piste seulement une semaine après avoir subi une intervention chirurgicale. Elle a finalement remporté une médaille de bronze en tant que membre de la formation de poursuite par équipes aux Jeux de Rio 2016.
Encore attirée par la neige, Simmerling a presque aussitôt recommencé à s’entraîner en ski cross, et elle aurait été une aspirante à une médaille à PyeongChang 2018 si elle n’avait pas subi un accident à sa dernière course de Coupe du monde avant les Jeux. Elle a subi des fractures aux deux jambes et a ensuite dû annoncer sa retraite du ski cross… mais pas du sport. Elle prévoit aspirer à un autre podium olympique en cyclisme sur piste aux Jeux de Tokyo 2020!
Hayley Wickenheiser (Hockey sur glace/softball)
Hayley Wickenheiser est l’un des noms les plus connus du hockey. Hayley s’est distinguée grâce à une longue carrière qui lui a permis de décrocher quatre médailles d’or olympiques, à Salt Lake City 2002, à Turin 2006, à Vancouver 2010 et à Sotchi 2014, après une médaille d’argent à Nagano 1998. Il ne fait aucun doute que Wickenheiser est dans une classe à part quand il s’agit du hockey.
Cependant, ses qualités athlétiques ne se limitent pas à ses aptitudes sur la glace. Wickenheiser a affiché sa belle polyvalence comme athlète quand elle a représenté le Canada aux Jeux de Sydney 2000 en softball, alors que l’équipe canadienne a pris le huitième rang.
Bob Boucher (Cyclisme sur piste/patinage de vitesse)
Robert Boucher a non seulement participé à deux Jeux olympiques, il est en plus devenu le premier Canadien à devenir olympien des deux saisons. Boucher a fait ses débuts aux Jeux de Grenoble 1968, quand il a concouru au 500 m en patinage de vitesse sur longue piste. Huit mois plus tard, il se retrouvait sur un anneau bien différent, disputant l’épreuve de sprint en cyclisme sur piste dans le vélodrome, à Mexico 1968.
Boucher a donc établi un précédent pour les athlètes canadiens, montrant ainsi qu’ils pouvaient porter l’unifolié à l’une ou l’autre présentation des Jeux olympiques. Nous étions alors loin de penser que de nombreux autres olympiens du Canada suivraient ses traces.
Sue Holloway (Kayak – sprint/ski de fond)
Holloway a été la première Canadienne à participer aux Jeux olympiques des deux saisons, elle qui a participé deux fois aux Jeux olympiques et une fois aux Jeux olympiques d’hiver pour ainsi atteindre son objectif de carrière.
Holloway a d’abord participé aux Jeux olympiques d’hiver en ski de fond, à Innsbruck 1976. Moins de six mois plus tard, elle a fait sa première sortie aux Jeux d’été en territoire canadien, à l’occasion des Jeux de Montréal 1976.
Holloway s’est qualifiée pour les Jeux de Moscou 1980 et a été nommée porte-drapeau du Canada, mais elle a été privée de la possibilité de concourir quand le Canada a boycotté les Jeux. Ce rendez-vous raté l’a motivée encore plus en vue des Jeux suivants.
Quatre ans plus tard, à Los Angeles 1984, elle a remporté une médaille d’argent à l’épreuve du K-a 500 m ainsi que le bronze au K-4 500 m. Elle a été intronisée au Temple de la renommée olympique du Canada en 1986.
Glenroy Gilbert (Athlétisme/bobsleigh)
Non seulement Gilbert a participé cinq fois aux Jeux olympiques, tantôt en athlétisme et tantôt en bobsleigh, il a aussi remporté une médaille d’or à Atlanta 1996 au relais 4×100 m, après avoir couru la deuxième portion de la performance record du quatuor canadien.
Gilbert a fait ses débuts olympiques en saut en longueur, aux Jeux de Séoul 1988, avant de devenir un sprinteur. Il allait ensuite faire partie de toutes les équipes olympiques du Canada jusqu’aux Jeux de Sydney 2000.
Cependant, il ne s’est pas limité aux Jeux d’été. En cours de route, Gilbert a fait un changement de crampons et s’est qualifié pour les Jeux olympiques d’hiver de Lillehammer 1994 en bobsleigh. On peut donc dire qu’il sait comment filer à toute vitesse sur une piste, qu’elle soit faite de glace ou de caoutchouc!
Phylicia George (Athlétisme/bobsleigh)
George s’est initialement fait connaître à l’échelle internationale en tant que spécialiste du 100 m haies, elle qui s’est qualifiée pour deux finales olympiques de suite, à Londres 2012 et à Rio 2016.
On lui a ensuite donné la possibilité de faire ses preuves en bobsleigh. Deux semaines seulement après avoir concouru aux Championnats du monde d’athlétisme de 2017, elle a commencé à s’entraîner à la poussée pour ce sport d’hiver. Cinq mois plus tard, George se qualifiait pour les Jeux de PyeongChang 2018.
C’est aux Jeux d’hiver qu’elle a pu fouler le podium olympique, alors qu’elle a raflé la médaille de bronze au bob à deux chez les femmes. Ses succès rapides et sa polyvalence au plan athlétique sont autant de manifestations de son talent.
Pierre Harvey (Cyclisme sur route/ski de fond)
Transformer un passe-temps en rêve olympique, voilà quelque chose qui est devenu une habitude chez Pierre Harvey, qui a participé à quatre Jeux olympiques. Après avoir concouru à ses premiers Jeux olympiques à Montréal 1976 en cyclisme, Harvey s’est ensuite qualifié pour Los Angeles 1984 dans cette même discipline.
Pendant sa saison morte, Harvey se tenait en forme en faisant du ski de fond, mais ce loisir s’est vite transformé en activité plus sérieuse. La même année où il a disputé ses deuxièmes Jeux olympiques, à Los Angeles 1984, Harvey s’est retrouvé à ses premiers Jeux d’hiver, se qualifiant pour les Jeux olympiques de Sarajevo.
Quatre ans plus tard, il a de nouveau concouru en ski de fond aux Jeux olympiques d’hiver à Calgary, là où il a conclu sa carrière olympique en sol canadien et a lu le serment olympique à l’occasion de la Cérémonie d’ouverture.
Harvey a été intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada en 2006 et au Panthéon des sports canadiens en 2014.
Bryan Barnett (Athlétisme/bobsleigh)
Prendre un risque : voilà exactement ce que Bryan Barnett a fait quand il est passé de la course à pied au bobsleigh. Barnett s’est qualifié pour le 200 m aux Jeux de Beijing 2008, mais il a ensuite su exploiter les aptitudes qu’il avait développées grâce à l’athlétisme pour les appliquer dans un sport différent.
Sa devise, selon laquelle « tu peux tout faire si tu y mets tous les efforts » est une véritable ode à ce qu’il pouvait accomplir en tant qu’olympien des deux saisons; il a concouru en bobsleigh à Sotchi 2014 et à PyeongChang 2018.
Seyi Smith (Athlétisme/bobsleigh)
Il vient un moment dans la jeune carrière d’un athlète où il rêve de représenter son pays dans le sport qu’il aime. Ç’a été le cas de Seyi Smith, qui a participé à deux Jeux olympiques, en athlétisme et au bobsleigh.
Quand Smith avait 10 ans, son enseignante lui a suggéré de s’inscrire au club d’athlétisme. Jamais cette enseignante n’aurait pu soupçonner qu’un jour, Smith allait disputer le relais 4×100 m à Londres 2012.
Les aptitudes de Smith ne se limitaient pas qu’à la piste d’athlétisme. En 2017, il est passé aux sports d’hiver et s’est retrouvé à PyeongChang 2018 au sein d’un équipage à quatre en bobsleigh.
Lloyd Guss (Athlétisme/bobsleigh)
Le passage de la course à pied au bobsleigh, c’est un parcours familier pour Lloyd Guss, qui a disputé deux Jeux olympiques, ses premiers à Los Angeles 1984, à l’épreuve du 400 m haies.
Il a ensuite bifurqué vers le bobsleigh et quatre ans plus tard, il s’est qualifié pour les Jeux olympiques d’hiver à Calgary.
Alain Masson (Cyclisme sur route/ski de fond)
Vétéran de trois Jeux olympiques, Masson est un spécialiste des courses de fond, autant en été qu’en hiver. Masson s’est qualifié pour ses premiers Jeux olympiques en cyclisme sur route à Los Angeles 1984. Quatre ans plus tard, il est passé du guidon aux skis, disputant le 50 km en ski de fond aux Jeux de Calgary. Masson s’est retrouvé aux JO une autre fois en tant que skieur, se qualifiant pour Albertville 1992.