Une photo d'Ali ten Hove et Mariah Millen lors d'une course en 49erFX
Une photo d'Ali ten Hove et Mariah Millen lors d'une course en 49erFX

Neuf navigateurs nommés au sein d’Équipe Canada pour Tokyo 2020

Un contingent de neuf navigateurs – cinq hommes et quatre femmes – représentera Équipe Canada dans six épreuves olympiques de voile à Tokyo 2020.

Nikola Girke participera à ses cinquièmes Jeux olympiques, devenant ainsi la première navigatrice canadienne (et seulement la deuxième athlète de Voile Canada) à atteindre ce plateau. Elle est de retour aux Jeux en planche à voile RS:X et s’est qualifiée pour Tokyo 2020 après plus de trois ans d’absence de la compétition.

Une athlète durant une course de planche à voile

Nikola Girke lors d’une course de planche à voile RS:X. Photo courtoisie de Voile Canada/Caitlin Baxter

Girke a participé aux Jeux de Beijing 2008 et de Londres 2012 en RS:X, sa 10e place en 2012 se voulant le meilleur résultat olympique de l’histoire par une véliplanchiste canadienne. Ayant concouru à Athènes 2004 en 470 (dériveur biplace) et à Rio 2016 en Nacra 17 (multicoque), Girke a déjà inscrit son nom dans les livres d’histoire en tant que première Canadienne à participer à trois épreuves de voile distinctes aux Jeux olympiques.

Le Canada sera représenté par deux autres navigateurs solitaires – Tom Ramshaw en Finn (dériveur monoplace de grande taille) et Sarah Douglas en Laser Radial (voilier monoplace).

Ramshaw en sera sa deuxième participation olympique consécutive et sera beaucoup plus expérimenté qu’à Rio 2016, alors qu’il n’avait qu’une année d’expérience dans les compétitions de Finn. Il avait décroché une impressionnante cinquième place dans cette catégorie aux Championnats du monde de voile de 2018. Douglas effectuera quant à elle ses débuts olympiques après avoir remporté l’or aux Jeux panaméricains de 2019 à Lima. Elle a aussi brillé aux Championnats du monde de voile de 2018, se classant sixième de son épreuve.

L’équipage masculin de l’épreuve de 470 est composé de deux athlètes effectuant un retour à la compétition, Jacob Saunders et Oliver Bone. Après avoir participé à Rio 2016 en dériveur biplace avec son frère Graeme, Saunders s’est concentré sur l’obtention de son diplôme d’ingénieur au cours des trois années suivantes. En 2019, il a été approché par Bone – son ancien entraîneur et un olympien de 2008 ayant pris sa retraite en 2011 – afin de voir s’ils pouvaient tenter une dernière fois de se qualifier pour des Jeux. Après seulement quelques mois d’entraînement, ils ont atteint leur objectif à l’étape de la Coupe du monde de Miami, en janvier 2020.

Le Canada sera aussi représenté dans les épreuves féminine et masculine de skiff. Ali ten Hove et Mariah Millen avaient qualifié le Canada pour Tokyo 2020 chez les femmes grâce à leur quatrième place en 49er FX aux Jeux panaméricains de 2019. Elles font équipe depuis l’été 2016, après que ten Hove ait échoué dans sa tentative de se qualifier pour les Jeux de Rio avec son ancienne partenaire.

Ali ten Hove et Mariah Millen lors d'une compétition de skiff

Ali ten Hove et Mariah Millen lors d’une compétition de skiff. Photo courtoisie de Voile Canada.

Du côté masculin, William Jones et Evan DePaul avaient mérité le laissez-passer olympique du Canada en 49er en tant que meilleure équipe canadienne aux Championnats du monde de 2020 dans la catégorie. L’un des faits saillants de leur partenariat est leur conquête du titre mondial junior en 2017 en sol canadien, à Kingston, en Ontario.

La voile à Tokyo 2020 aura lieu au port de plaisance d’Enoshima, situé à un peu plus d’une heure de route au sud-ouest de Tokyo dans la préfecture de Kanagawa. Il s’agit d’un site hérité de Tokyo 1964, ayant été construit pour accueillir les épreuves de voile à l’occasion de ces premiers Jeux olympiques au Japon.

Les compétitions de voile débuteront dès la deuxième journée des Jeux, soit le dimanche 25 juillet, et se poursuivront jusqu’à la 12e journée, le 4 août. Toutes les épreuves de voile à Tokyo seront une série de 10 ou 12 courses en flotte au cours desquelles les navigateurs se verront attribuer des points pour leurs positions à l’arrivée après avoir navigué sur un grand parcours triangulaire marqué par des bouées. Les 10 meilleures embarcations de chaque course ont ensuite une chance de participer à la course finale pour l’obtention des médailles au cours de laquelle les points de position sont doublés. L’équipage qui termine avec le total de points le moins élevé l’emporte.

Le Canada a remporté neuf médailles olympiques en voile, la plus récente à Athènes 2004 quand Eric Jesperson et Mike Wolfs ont décroché la médaille d’argent dans la catégorie Star, qui n’est plus au programme olympique.

Navigateurs d’Équipe Canada à Tokyo 2020 :

Sarah Douglas (Toronto, ON) – Laser Radial
Nikola Girke (West Vancouver, C.-B.) – RS:X
William Jones (Jerseyville, ON) et Evan DePaul (Burlington, ON) – 49er
Tom Ramshaw (Toronto, ON) – Finn
Jacob Saunders (Chester, N.-É.) et Oliver Bone (Montréal, QC) – 470
Ali ten Hove (Kingston, ON) et Mariah Millen (Toronto, ON) – 49er FX