Ski acrobatique

Médailles d’Équipe Canada

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Résumé du sport

Ski acrobatique – Beijing 2022

Sites de compétition : Parc de neige de Genting  (Zhangjiakou), Big Air Shougang

Dates des compétitions : 3, 5-10, 13-19 février (Jours  -1, 1-6, 9-15)

Nombre d’épreuves : 13 (6 masculines, 6 féminines, 1 mixte)

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Le ski acrobatique comporte six épreuves. Cinq d’entre elles incluent un volet jugé où le skieur est évalué en fonction de ses habiletés techniques.

En bosses, les skieurs dévalent une pente parsemée de buttes de neige et doivent exécuter deux acrobaties aériennes. La qualité de leurs virages entre les bosses est cruciale, car cinq juges y accordent des points pour un total de 60 % de la note finale. Deux autres juges accordent des points, 20 % de la note, pour l’exécution des figures et leur niveau de difficulté. Le temps mis pour arriver au bas de la piste ne compte que pour 20 %. La compétition débute par une ronde de qualification. S’ensuit alors une finale en trois étapes qui fait passer le nombre de concurrents de 20 à 12, puis à six qui se disputent les médailles.

COC Photo : Jason Ransom

En sauts, les athlètes exécutent certaines des figures les plus difficiles du monde du sport : des triples sauts périlleux comportant jusqu’à cinq vrilles, le tout en trois secondes à peine. L’envol englobe le décollage, la hauteur et la distance, et il compte pour 20 % de la note. L’allure de l’athlète lors de l’exécution du saut compte pour 50 %, et l’atterrissage vaut quant à lui 30 % de la note qu’on multiplie par le degré de difficulté du saut. La compétition débute avec une ronde de qualification comptant deux sauts, à partir de laquelle 12 athlètes se classent pour la finale. Après deux rondes  de sauts en finale, les six skieurs affichant le meilleur pointage sur un seul saut se disputent les médailles dans une super finale à un saut.

L’épreuve de sauts mixte par équipes fera ses débuts à Beijing 2022. Chaque équipe sera composée de trois athlètes, soit une combinaison de deux hommes et une femme ou vice versa, et les pointages seront additionnés. Au terme d’une ronde de qualification, huit équipes passent en finale et les quatre équipes de têtes disputeront la super finale.

En demi-lune, les athlètes s’élancent dans une rigole de neige de 6,7 mètres de largeur sous le regard de juges qui accordent une note sur 100 en tenant compte de l’amplitude des sauts, de la prestance de l’athlète, de la diversité de ses manœuvres, du niveau de difficulté de celles-ci et de leur exécution. Les moyennes des pointages des juges sont ensuite calculées.

En slopestyle, les skieurs descendent et traversent une série de rails et de sauts. Des juges accordent un pointage pour chaque descente sur leur impression globale tandis que les autres se concentrent sur les manœuvres exécutées dans des sections particulières du parcours. Le pointage est à nouveau accordé sur 100. Celui des juges de manœuvre compte pour 60 % du pointage final, puis celui des juges qui évaluent l’impression globale compte pour 40 % du pointage final.

Au big air, une nouvelle épreuve qui fera ses débuts olympiques à Beijing 2022, chaque skieur exécute une manœuvre après avoir dévalé une longue rampe. Ici aussi, les pointages sont accordés sur 100 par les juges et une moyenne des notes conduit au pointage final.

La compétition de demi-lune, de slopestyle et de big air démarre par une ronde de qualification où la meilleure de deux notes au terme de laquelle 10 athlètes accèdent à la finale où la meilleure de trois notes déterminera le classement.

La Française Ophelie David, Kelsey Serwa, Marielle Thompson et la Suédoise Anna Holmlund lors de la finale du skicross aux Jeux olympiques de Sotchi, le 21 février 2014. (AP Photo/Matthias Schrader)

Le ski cross est la seule épreuve dépourvue d’éléments jugés. Tout est une question de vitesse dans cette épreuve où les skieurs, par groupes de quatre, dévalent une pente parsemée d’obstacles comme des parois, des sauts, des bosses et des virages. La compétition débute avec une ronde de qualification où le temps de chaque athlète détermine sa position pour la ronde éliminatoire. Les deux meilleurs de chaque vague passent à la ronde suivante jusqu’à ce que seulement quatre skieurs restent en lice pour la grande finale des médailles.

Le Canada aux Jeux

Le Canada excelle depuis longtemps en ski acrobatique. Il a remporté 25 médailles depuis que la discipline a fait son entrée aux Jeux de 1992 à Albertville. Neuf de ces médailles ont été remportées à Sotchi 2014, la meilleure récolte de l’histoire, tous pays confondus.

Les deux soeurs se tiennent la main sur le podium

Les soeurs Justine et Chloé Dufour-Lapointe se tiennent la main après avoir remporté les médailles d’or et d’argent à Sotchi 2014. (Photo: CP/Jason Ransom/COC)

En bosses, Alex Bilodeau a remporté sa deuxième médaille d’or consécutive devant son coéquipier Mikaël Kingsbury. Chez les femmes, les sœurs Justine et Chloé Dufour-Lapointe ont également réussi le doublé or-argent. Cet exploit s’est répété en ski cross : Marielle Thompson a remporté l’or et Kelsey Serwa, l’argent. Le slopestyle féminin a aussi eu droit à son doublé sur le podium. Dara Howell a gagné l’or et Kim Lamarre a mis la main sur le bronze. La médaille d’argent de Mike Riddle en demi-lune complète le tableau des médailles du Canada à Sotchi.

Sochi Olympics Freestyle Skiing

Sept autres médailles ont été remportées par les Canadiens à PyeongChang 2018. Perçu par un grand nombre comme le meilleur skieur de bosses de l’histoire, Kingsbury a solidifié son statut en décrochant l’or olympique. Justine Dufour-Lapointe est montée sur le podium à une deuxième édition consécutive des Jeux en remportant l’argent aux bosses. Le Canada a réalisé un autre doublé au ski cross féminin quand Kelsey Serwa a remporté l’or et sa coéquipière Brittany Phelan a remporté l’argent. Brady Leman a terminé en tête au ski cross masculin. Cassie Sharpe a dominé l’épreuve féminine du demi-lune pour décrocher l’or tandis qu’Alex Beaulieu-Marchand a remporté le bronze en slopestyle masculin.

Les premières médailles du Canada en ski acrobatique remontent à 1994 à Lillehammer où Jean-Luc Brassard a remporté l’épreuve des bosses et Philippe LaRoche et Lloyd Langlois ont obtenu l’argent et le bronze de l’épreuve des sauts. Deux athlètes se sont partagé le podium à Salt Lake City à cette même épreuve : Veronica Brenner et Deidra Dionne ont remporté l’argent et le bronze.

Jennifer Heil était la vedette de Turin 2006 avec sa médaille d’or en bosses. Quatre ans plus tard, elle a remporté la médaille d’argent à Vancouver 2010, et Ashleigh MacIvor a gagné la toute première médaille d’or en ski cross.

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