Mikaël Kingsbury
Team Canada Medal Count
Biography
Le meilleur skieur de bosses de tous les temps, Mikaël Kingsbury, a enfin récolté l’ultime honneur à PyeongChang 2018 en remportant la médaille d’or. Quatre ans plus tôt, il partageait le podium avec son coéquipier Alex Bilodeau à Sotchi 2014, ayant gagné la médaille d’argent à ses débuts olympiques. Depuis lors, Mikaël est devenu le skieur de bosses le plus dominant de l’histoire. Il a ajouté une autre médaille d’argent à Beijing 2022 en devenant le premier skieur de bosses masculin à remporter trois médailles olympiques.
Lors de la saison 2019-2020, il a récolté son neuvième globe de cristal d’affilée en tant que champion du classement général de la Coupe du monde tant en bosses qu’en ski acrobatique. Il a aussi été couronné double champion du monde, en simple et en parallèle.
En décembre 2015, il a obtenu sa 29e victoire en carrière à la Coupe du monde, battant ainsi le record détenu par le champion olympique de 1992, Edgar Grospiron. En janvier 2018, Mikaël avait enregistré 47 victoires en Coupe du monde et dépassait ainsi les championnes olympiques de 1992 et 2010, respectivement Donna Weinbrecht et Hannah Kearney. En janvier 2022, il est allé chercher sa 70e victoire en carrière sur le circuit de la Coupe du monde, suivie de son 100e podium en carrière en Coupe du monde. À la fin de la saison 2021-2022, Kingsbury a été sacré champion du classement général de la Coupe du monde en simple et en parallèle, ajoutant à sa collection de globes de cristal. Au total, il a obtenu 74 victoires et 104 podiums en 123 départs en carrière sur le circuit de la Coupe du monde.
Il n’a jamais raté le podium des bosses aux Championnats du monde de la FIS. En 2019 et 2021, il a gagné les titres mondiaux à l’épreuve des bosses tout comme à l’épreuve non olympique de bosses en parallèle. Il a remporté le bronze en 2017 après avoir enlevé l’argent en 2015.
Aux Championnats du monde de 2015, il avait aussi mis la main sur le titre de l’épreuve non olympique de bosses en parallèle. Aux Championnats du monde de 2013, il a devancé Alex Bilodeau et est monté sur la plus haute marche du podium en bosses, en plus de remporter l’argent à l’épreuve de bosses en parallèle.
Lors de sa première participation aux Championnats du monde, en 2011, il avait raflé le bronze en bosses et l’argent en bosses en parallèle, terminant tout juste derrière Alex Bilodeau aux deux épreuves. Il a fait ses débuts en Coupe du monde en janvier 2010 et a été nommé recrue de l’année de la Coupe du monde de la FIS cette saison-là. Il a remporté sa première victoire en Coupe du monde en décembre 2010 alors qu’il n’avait que 18 ans.
Alors qu’Alex prenait une pause de la compétition en 2011‑2012, Mikaël est devenu le roi des skieurs acrobatiques en remportant le globe de cristal à titre de champion du classement général de la Coupe du monde. À moins de 20 ans, il est devenu le plus jeune skieur de bosses masculin à gagner le globe de cristal. Sa remarquable saison s’est soldée par une récolte record de 13 médailles en Coupe du monde (huit d’or, quatre d’argent et une de bronze) puisqu’il a gravi les marches du podium à chacune des épreuves auxquelles il a participé. Au nombre de ces podiums figuraient six victoires consécutives en bosses, ce qui représente un record qu’il a égalé.
Sa série de podiums s’est poursuivie en 2012‑2013. En effet, il a remporté les cinq premières épreuves de bosses de la Coupe du monde, y compris l’épreuve test de Sotchi. En 2017‑2018, il a remporté les six premiers arrêts de la Coupe du monde et enregistrait désormais une série record de 13 victoires consécutives sur ce circuit depuis février 2017.
Au cours des saisons 2018-2019 et 2019-2020, Kingsbury a gagné l’or à neuf des 13 épreuves de bosses en Coupe du monde. Lorsqu’il s’entraînait pour la première étape de la saison à Ruka, en Finlande, il s’est fracturé deux vertèbres à l’atterrissage d’un saut. Sa blessure l’a gardé hors des compétitions jusqu’en février, mais il n’a montré aucun signe de retard à son retour. Il a remporté l’or aux bosses et aux bosses en parallèle à la seule étape de Coupe du monde à laquelle il a pris part, faisant suivre de performances lui méritant deux médailles d’or aux Championnats du monde 2021.
À propos de Mikaël
Débuts : Il a commencé à faire du ski à l’âge de 4 ans, et du ski acrobatique à l’âge de 8 ans au mont Saint‑Sauveur. Un an plus tôt, il avait vu l’équipe de bosses du club et voulait skier avec elle. Lorsqu’il faisait du ski avec ses parents, il passait toujours sur les bosses entre les arbres et sautait. Au‑delà du ski acrobatique : Il aime jouer au hockey et au golf, tout comme faire du surf et de la planche à roulettes. Il étudie les sciences humaines à distance au cégep. Il appuie la Fondation Drapeau-Deschambault. Superstitieux, il porte toujours des sous-vêtements de la même marque à chaque compétition et il possède un t‑shirt devenu son chandail chanceux sur lequel est écrit « It’s good to be the king ». Il le porte depuis son premier podium en Coupe du monde, en 2010. Son rêve olympique est né lorsqu’il regardait la compétition masculine de bosses des Jeux de 2002. Il porte toujours son bracelet Livestrong. Sa devise : Impossible n’existe pas.
Olympic Highlights
Games | Sport | Event | Finish |
---|---|---|---|
Sotchi 2014 | Ski acrobatique | Bosses - hommes | Argent |
PyeongChang 2018 | Ski acrobatique | Bosses - hommes | Or |
Beijing 2022 | Ski acrobatique | Bosses - hommes | Argent |
Notable International Results
Jeux olympiques d’hiver : 2022 – ARGENT (bosses); 2018 – OR (bosses); 2014 – ARGENT (bosses)
Championnats du monde FIS : 2017 – BRONZE (bosses), 13e (bosses en parallèle) 2015 – ARGENT (bosses), OR (bosses en parallèle); 2013 – OR (bosses), ARGENT (bosses en parallèle); 2011 – BRONZE (bosses), ARGENT (bosses en parallèle)