Phylicia George et d'autres participantes sautent par-dessus une haie.COC Photo/Jason Ransom
COC Photo/Jason Ransom

Les athlètes d’Équipe Canada élèvent leurs voix contre le racisme

Écouter, apprendre et agir.

Ce sont là certains des changements réclamés par les athlètes d’Équipe Canada dans ces temps de prises de conscience sur ce que cela signifie d’être contre le racisme.

Plusieurs athlètes ont partagé leurs histoires afin de rendre le monde du sport plus diversifié et équitable, mais aussi pour que tous prennent conscience des inégalités et des injustices que subissent les Noirs dans notre pays.

P.K. Subban

 

Connu pour redonner à sa communauté, Subban a apporté son support financier à la fille de George Floyd, Gianna. Cependant, l’essentiel de son message était qu’il était temps de « changer les règles du jeu », une phrase qu’il affiche sur sa casquette chaque jour. Le médaillé d’or des Jeux de Sotchi en 2014 estime que tout le monde doit participer pour transformer la situation actuelle.

Phylicia George

https://www.instagram.com/p/CBBjpoDH9ZJ/

Dans une vidéo, George explique à quel point peu de changements sont survenus entre l’époque du Mouvement des droits civiques, dans les années 1960, et aujourd’hui. L’Olympienne d’été et d’hiver qui se spécialise à la fois dans la course de haies et le bobsleigh raconte à quel point elle s’est faite toute petite par peur d’être différente. George appelle les gens à se battre pour l’égalité aux côtés de la communauté noire. L’injustice, la discrimination et la brutalité ne sont pas concentrées à un seul endroit.

Félix Auger-Aliassime

Jeune étoile du tennis, Auger-Aliassime reconnaît qu’il a eu beaucoup de possibilités dans sa vie, mais il sait tout de même que tous ne profitent pas de la même liberté. Dans une vidéo candide, Auger-Aliassime a partagé l’histoire de son père, qui a été victime de profilage racial par la police. Il estime que tout le monde doit être conscient que leurs proches peuvent être victimes d’injustice et de discrimination.

Sarah Nurse

La médaillée d’argent olympique Sarah Nurse a pris le temps de partager ses expériences de femme d’origine biraciale. Elle s’est souvenue d’un moment où son père, un homme noir, a été victime d’un traitement injuste à l’épicerie. Demeurer silencieuse n’est pas une option pour Nurse, qui estime que les attitudes et les comportements doivent changer.

Karina LeBlanc

LeBlanc est non seulement une Olympienne, elle est aussi récemment devenue une mère. La gardienne de but de soccer partage ce que c’est d’élever sa fille dans un monde inéquitable.

LeBlanc revient sur l’importance de l’éducation. Elle parle de son intention d’avoir des conversations sur la race et les inégalités avec sa fille, même si elles sont inconfortables.

Si vous cherchez des moyens de parler de racisme avec vos enfants, voici quelques livres pour eux.

Brandie Wilkerson

Wilkerson, une joueuse de volleyball de plage, appelle à une « nouvelle normalité » dans notre société, dans laquelle tout le monde soutiendrait les communautés noires, où nos cultures ne nous diviseraient plus et où l’oppression systémique ne prévaudrait plus.

Jean Pascal

Pascal a participé aux épreuves de boxe aux Jeux d’Athènes en 2004. Cependant, il se bat maintenant dans un nouveau ring. Au cours de la manifestation contre le racisme à Montréal, le message de Pascal était de donner aux jeunes le bon modèle à suivre pour mettre fin au racisme et à la discrimination.

Josiah Morra

https://www.instagram.com/p/CBCA0tEhkDn/

Morra, un joueur de rugby à sept qui a représenté le Canada aux Jeux panaméricains de Lima en 2019, dit espérer un meilleur avenir pour les plus jeunes membres de sa famille. Il a marché dans la rue en Colombie-Britannique afin de protester en faveur de l’égalité.

Nikkita Holder

Double Olympienne, Holder est une spécialiste des haies. Elle s’est tournée vers les réseaux sociaux afin de rendre hommage à d’autres femmes noires, montrant ce que cela signifie de s’assumer pleinement et embrassant la magie et la fierté qui viennent avec le faire d’être Noire.

Sam Effah

Pour Effah, l’éducation est un moyen de faire en sorte que tous participent à la conversation et au mouvement pour le changement. Le sprinteur estime que les gens doivent passer de la parole aux actes et tenir des conversations qui les rendront inconfortables.

Vous pouvez lire le texte d’Effah, « Running While Black » (« Courir quand on est Noir »), pour un portrait éclairant de ses peurs de tous les jours comme Canadien noir.

Françoise Abanda

https://www.instagram.com/p/CBJpXIonKLW/

Abanda a partagé ce que c’était de manifester dans les rues du centre-ville de Montréal et ce que cela signifiait de se rassembler et se battre pour le changement.

Segun Makinde

https://www.instagram.com/p/CA4E2rEn-0w/?igshid=19prxn5pken3l

Deux fois membre de l’équipe olympique, Makinde décrit les difficultés liées au fait d’être perçu différemment en société et la peur qui l’habite quand il est en public. Il demande aux gens de se lever pour ceux qui se font jeter à terre et d’être la voix de ceux qui ne sont pas entendus.

Pour que la cause soit entendue, cela démarre avec l’éducation. Si vous voulez en apprendre davantage sur le mouvement de lutte contre le racisme ou si vous souhaitez supporter les communautés noires, certaines ressources sont disponibles ici.

Alicia Brown

Olympienne aux Jeux de Rio 2016, Brown a partagé ses expériences en tant que femme d’origine biraciale, parlant des biais qui existent à l’endroit des Noirs. Elle raconte les peurs qu’elle souhaiterait ne pas avoir ainsi que les ennuis auxquels elle a dû faire face.