Le Canada, premier du groupe B, accède aux demi-finales du Championnat féminin de la Concacaf
La quête du Canada pour répéter son exploit des Jeux de Tokyo 2020 et conquérir à nouveau l’or olympique est commencée au Championnat féminin de la Concacaf à Monterrey, au Mexique.
Le tournoi opposant huit équipes déterminera quelles équipes de la région de la Concacaf (Amérique du Nord, Amérique centrale et les Caraïbes) se qualifieront pour la Coupe du monde féminine de la FIFA 2023 ainsi que pour le tournoi de soccer féminin de Paris 2024.
Le Canada affronte Trinité-et-Tobago (5 juillet, victoire de 6-0), Panama (8 juillet, victoire de 1-0) et le Costa Rica (11 juillet, victoire de 2-0) dans la phase de groupes. L’autre groupe comprend les États-Unis, le Mexique, la Jamaïque et Haïti. Les deux meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront automatiquement pour la Coupe du monde féminine de l’an prochain, un tournoi comprenant 32 équipes, tandis que les équipes qui termineront troisièmes auront une autre chance d’obtenir leur place pour le grand rendez-vous lors des éliminatoires intercontinentales.
La qualification pour le tournoi olympique à 12 équipes est plus difficile : seulement l’équipe qui remportera le Championnat féminin de la Concacaf assurera sa qualification. Les équipes qui termineront aux deuxième et troisième rangs s’affronteront en septembre 2023 pour déterminer qui obtiendra l’autre quota de qualification olympique de la région.
Match 3 (11 juillet): Canada 2 – Costa Rica 0
Le Canada a connu un fort début de match puis n’a pas regardé derrière par la suite pour ravir une troisième victoire et s’assurer de la première place du groupe B.
Les championnes olympiques en titre ont ouvert la marque à la cinquième minute. La passe précise de Nichelle Prince a été redirigé avec aisance par Jessie Fleming derrière la défense du Costa Rica, la joueuse de 24 ans marquant ainsi son 17e but en équipe nationale.
Prince a presque doublé l’avance du Canada cinq minutes plus tard, alors qu’un jeu des Canadiennes lui a donné une chance d’effectuer un tir rapproché. Toutefois, la gardienne de but du Costa Rica Daniela Solera a étiré le pied gauche pour réussir un arrêt impressionnant.
Les Canadiennes étaient à l’aide en attaque pendant la majeure partie de la première mi-temps, déjouant la défensive du Costa Rica à plusieurs reprises. Le rythme a toutefois quelque peu ralenti, la température s’élevant à plus de 43 ° C au niveau du terrain créant ainsi des conditions de jeu difficiles.
« Je ne pense pas que nous puissions sous-estimer l’impact de la chaleur », a déclaré l’entraîneure-chef Bev Priestman après le match, reconnaissant que cela peut conduire à des passes bâclées, en particulier au fur et à mesure que le match avance. « Il faisait incroyablement chaud, vous pouviez probablement le voir chez les joueuses. »
The score held at 1-0 by halftime, with Canada ruing a number of missed scoring opportunities that could have padded their lead.
Le score était toujours de 1-0 à la mi-temps, le Canada ratant quelques occasions de marquer qui auraient pu augmenter son avance.
Le Canada a été revigoré par l’entrée en jeu d’Adriana Leon et Jordyn Huitema à la mi-temps, mais c’est le Costa Rica qui a pris le contrôle du jeu en début de deuxième mi-temps. Le duo défensif de Kadeisha Buchanan et Vanessa Gilles avait les choses bien en main.
Une autre joueuse de substitution canadienne —Sophie Schmidt, qui faisait sa première apparition dans le tournoi — a effectué le but suivant du match. La joueuse de 34 ans a vue le ballon à ses pieds dans la surface de préparation du Costa Rica et l’a dirigé vers le but à la 69e minute de jeu.
« J’étais super heureuse pour Sophie », a dit Priestman, notant que le travail acharné que la vétérane a effectué pour l’équipe sur le terrain et à l’extérieur.
Ce but d’assurance a un peu atténué la pression et les Canadiennes ont écoulé la majeure partie du temps restant en contrôlant confortablement le ballon.
En fin de match, la meilleure chance de marquer du Canada est venue de Huitema, qui s’est retrouvée près du but, sans être en mesure de placer son tir pour déjouer Solera. Sa coéquipière Cloé Lacasse a obtenu le rebond, mais son tir a atteint un poteau.
« Nous savions que nous allions relever le défi aujourd’hui », a déclaré Priestman. « J’étais vraiment contente. Dans l’ensemble, j’ai trouvé cette performance professionnelle. Ce n’était pas parfait, mais c’était professionnel. »
Le Canada sera de retour en action jeudi en demi-finale contre la Jamaïque, qui a terminé deuxième du groupe A avec deux victoires et une défaites. L’autre demi-finale opposera le Costa Rica aux États-Unis, gagnants du groupe A en vertu de trois victoires.
Match 2 (8 juillet): Canada 1 – Panama 0
Grâce à une victoire chaudement disputée contre le Panama, le Canada a atteint l’un de ses objectifs dans ce tournoi : se qualifier pour la Coupe du monde féminine de la FIFA de l’année prochaine.
Ce fut un match fougueux et physique, le Panama représentant un défi beaucoup plus difficile à relever que celui que les Canadiennes ont dû affronter lors de leur rencontre inaugurale face à Trinité-et-Tobago.
La meilleure occasion du Canada en début de match est survenue à la 19e minute, lorsque Ashley Lawrence a envoyé un centre parfaitement dosé du côté gauche, et Adriana Leon a placé un lancer juste au-dessus de la barre transversale.
À la 42e minute, Leon a fait une belle passe au-dessus de la défense panaméenne pour Nichelle Prince, mais son tir du bout du pied est passé juste à côté du but.
Malgré le fait que le Canada ait été en possession du ballon une bonne partie du temps de jeu et qu’il ait tenté plusieurs approches différentes en attaque, le match est resté sans but à la mi-temps.
Une minute après la mi-temps, Leon a forcé la gardienne panaméenne Yenith Bailey à effectuer un arrêt du bout des doigts sur un tir du pied droit de 25 mètres.
La pression constante du Canada a finalement porté ses fruits à la 64e minute lorsque Julia Grosso a fait preuve d’un jeu de pieds rapide devant le but et a inscrit son troisième but en deux matchs.
Mais le Panama, classé 57e au monde, ne s’est pas laissé abattre. À la 80e minute, Rosario Vargas a effectué un tir de loin qui a fait réagir la gardienne canadienne Sabrina D’Angelo, qui s’est assurée que son filet était couvert.
La deuxième mi-temps a vu six minutes d’arrêts de jeu en raison de nombreuses interruptions dues à des joueuses panaméennes au sol. À la toute fin, le Canada a failli marquer un second but, Jayde Riviere envoyant un ballon bien placée en face du but qui a échappé de justesse à Jordyn Huitema qui glissait.
Le score final de 1-0 a permis au Canada de s’assurer de terminer parmi les deux premiers du groupe B et de mettre la table pour un match extrêmement intéressant contre le Costa Rica. Les deux équipes étaient à égalité de points, de buts marqués et de différentiel de buts.
Cela signifie qu’une victoire de l’une ou l’autre équipe permettrait de décrocher la première place, mais qu’un match nul entraînerait le recours au critère des «points du fair-play», basé sur les cartons jaunes et rouges reçus pendant le tournoi.
Match 1 (5 juillet) : Canada 6 – Trinité-et-Tobago 0
Le Canada a contrôlé le jeu du début à la fin et a débuté le tournoi avec une victoire sans équivoque.
L’équipe de l’entraîneure-chef Bev Priestman a presque réussi à marquer lorsqu’un tir du pied droit de la capitaine Christine Sinclair a touché le poteau à la 15e minute.
C’est à la 27e minute de jeu que Sinclair a trouvé le fond du filet, plaçant un puissant tir de la tête à côté de la gardienne de but Kimika Forbes, sur une passe précise d’Ashley Lawrence. Il s’agissait du 190e but de Sinclair pour le Canada, qui creuse ainsi son avance au sommet de la liste des buteuses internationales de l’histoire du soccer.
La capitaine était de nouveau le centre d’attention quelques minutes plus tard lorsqu’elle a été victime d’une faute à l’intérieur de la surface de réparation, ce qui a valu au Canada un tir de pénalité. Toutefois, Jessie Fleming, qui a marqué le but gagnant contre les États-Unis lors des demi-finales de Tokyo 2020, a envoyé le ballon au-dessus de la barre transversale.
Les Canadiennes ont mis de la pression à la fin de la première mi-temps. Tout d’abord, Forbes a bloqué du bout des doigts un puissant tir de Deanne Rose, puis Janine Beckie a trouvé le fond du filet, mais le but a été refusé en raison d’un hors-jeu.
Malgré les attaques répétées du Canada (classé sixième au monde), la défensive de Trinité-et-Tobago (76e au monde) a tenu le coup, limitant le score à 1-0 à la mi-temps.
Pour faire bouger les choses, Priestman a effectué un remplacement massif à la 60e minute, faisant entrer sur le terrain Jordyn Huitema, Adriana Leon, Julia Grosso et Allysha Chapman. Le changement a porté fruit sept minutes plus tard, alors que des passes rapides à l’intérieur de la surface de réparation entre Fleming et Huitema ont permis à Grosso de marquer le deuxième but du Canada de la soirée.
C’était le premier but de la joueuse de 21 ans en équipe nationale lors d’un jeu régulier, bien qu’elle ait marqué sur le tir décisif lors des tirs de barrage pour la médaille d’or l’été dernier.
Et il n’a pas fallu beaucoup de temps à Grosso pour doubler ce total ; à la 79e minute, elle a reçu une passe au centre de Beckie et a marqué sur un tir rapproché.
Fleming a marqué à la 84e minute sur une passe de Beckie. Environ une minute plus tard, Beckie inscrivait un but à son tour, Grosso effectuant une passe devant la défensive épuisée de Trinité-et-Tobago.
Beckie a à nouveau nourrit le jeu dans la première minute du temps de prolongation, alors qu’une passe transversale a été envoyée dans le filet par Huitema, qui a ainsi marqué son 15e but en équipe nationale.