L'embarcation du huit de pointe féminin aux Jeux de Rio 2016.

Aviron

Médailles d’Équipe Canada

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Résumé du sport

Aviron à Paris 2024

Site : Stade nautique de Vaires-sur-Marne

Dates des compétitions : 27 juillet au 3 août (Jours 1 à 8)

Épreuves : 14 (7 masculines et 7 féminines)

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Deux athlètes féminines d'aviron pendant une course.

L’aviron a finalement atteint la parité hommes-femmes à Tokyo 2020 lorsque les mêmes épreuves ont été présentées auront du côté féminine que du côté masculin.

Les 14 épreuves d’aviron au programme olympique se divisent en deux groupes : les épreuves de couple (skiff, deux de couple, quatre de couple et deux de couple poids léger) et les épreuves de pointe (deux de pointe, quatre de pointe et huit de pointe). Les rameurs se servent de deux avirons pour les épreuves de couple et d’un aviron pour les épreuves de pointe. Les épreuves sont disputées individuellement ou en équipage de deux, de quatre ou de huit. Au programme olympique actuel, seul l’équipage de huit comprend un barreur pour donner la cadence et diriger l’embarcation.

Les courses sont disputées sur un parcours de 2000 m comportant six couloirs. Selon le nombre de concurrents, la compétition peut comprendre des vagues préliminaires, des vagues de repêchage, des quarts de finale, des demi-finales et des finales. La finale A détermine les six premiers rangs et la finale B, les rangs sept à douze.

Comme le nom le suggère, il y a un poids maximum pour les embarcations des épreuves de poids léger. Une équipe féminine pour une épreuve de poids léger ne peut pas dépasser une moyenne de 57 kg et aucune rameuse individuelle ne peut peser plus de 59 kg.  Chez les hommes, le poids moyen des athlètes pour une épreuve de poids léger est de 70 kg et aucun athlète ne peut peser plus de 72,5 kg. Il n’existe aucune restriction pour les autres épreuves, à l’exception du barreur qui doit peser au moins 55 kg, mais n’a pas à être du même genre que l’équipe avec qui il ou elle travaille.

Comme le nom le suggère, il y a un poids maximum pour les embarcations des épreuves de poids léger. Une équipe féminine pour une épreuve de poids léger ne peut pas dépasser une moyenne de 57 kg et aucune rameuse individuelle ne peut peser plus de 59 kg.  Chez les hommes, le poids moyen des athlètes pour une épreuve de poids léger est de 70 kg et aucun athlète ne peut peser plus de 72,5 kg. Il n’existe aucune restriction pour les autres épreuves, à l’exception du barreur qui doit peser au moins 66 kg, mais n’a pas à être du même genre que l’équipe avec qui il ou elle travaille.

Le Canada en aviron aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)

Il n’y a que deux disciplines olympiques d’été qui ont valu au Canada plus de médailles que les 43 obtenues par des rameurs canadiens.

Tout a commencé à Saint-Louis 1904 quand le huit de pointe masculin a gagné une médaille d’argent, la première des onze médailles olympiques du Canada à cette épreuve, dont trois d’or (Los Angeles 1984Barcelone 1992 et Beijing 2008). Le huit féminin a quant à lui été médaillé à cinq occasions, gagnant notamment l’or à Barcelone 1992 et à Tokyo 2020.

Le plus grand nombre de médailles gagnées par le Canada au cours de mêmes Jeux est de six, atteint à Los Angeles 1984 et Atlanta 1996. C’est à Los Angeles que la rameuse canadienne la plus décorée de l’histoire, Lesley Thompson Willie, a décroché la première de ses cinq médailles olympiques, l’argent au quatre de pointe féminin avec barreur. Ses quatre autres médailles proviennent du huit de pointe féminin.

C’est à Atlanta que Marnie McBean et Kathleen Heddle deviennent les premières athlètes canadiennes à gagner trois médailles d’or olympiques en carrière. Elles y remportent le deux de couple, ajoutant aux deux médailles d’or obtenues à Barcelone 1992 au deux de pointe et au huit de pointe. Le Canada n’a pas remporté d’autres médailles au deux de pointe jusqu’à ce que Caileigh Filmer et Hillary Janssens décrochent le bronze à Tokyo 2020.

Des cinq médailles récoltées en aviron par le Canada à Barcelone, quatre sont d’or et une de bronze, cette dernière remportée par Silken Laumann en skiff féminin, 78 jours après qu’elle ait été opérée cinq fois pour une fracture de la jambe survenue dans une collision avec un autre bateau.

Laumann lève le bras en signe de victoire
La rameuse canadienne Silken Laumann célèbre sa médaille d’or de l’épreuve de skiff féminin aux Jeux olympiques de Barcelone 1992. LA PRESSE CANADIENNE

Le Canada a remporté sa toute première médaille d’or olympique en aviron à Melbourne 1956 au quatre de pointe masculin. Huit ans plus tard, George Hungerford et Roger Jackson enchaînent au deux de pointe à Tokyo 1964. On les surnommait les « golden rejects » parce qu’ils sont passés de substituts à champions olympiques quelques semaines seulement après avoir commencé à s’entraîner ensemble. Ils sont d’ailleurs les premiers médaillés d’or canadien à être montés sur la plus haute marche d’un podium olympique après l’adoption officielle, moins de quatre mois auparavant, du drapeau unifolié.

À Rio 2016, le Canada a décroché une seule médaille quand Lindsay Jennerich et Patricia Obee ont pris le deuxième rang de l’épreuve féminine du deux de couple poids léger.

Histoire olympique de l’aviron

L’aviron devait faire partie du programme des premiers Jeux olympiques en 1896, mais la mer agitée a forcé les organisateurs à annuler les épreuves. Les courses d’aviron ont toutefois pu être disputées à chacune des éditions des Jeux olympiques à compter de Paris 1900. Seuls les hommes ont participé aux épreuves olympique d’aviron jusqu’à Montréal 1976, où six épreuves féminines ont été ajoutées. À l’époque, les courses féminines étaient disputées sur une distance de 1000 m. C’est seulement à Séoul 1988 que les épreuves féminines d’aviron ont commencé à avoir lieu sur des parcours de 2000 m, comme chez les hommes. 

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